Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, a décidé de réagir un peu tardivement au journal Le Progrès pour répondre à ce qui est devenu l’affaire Dallery, qui a pris une tournure nationale, au point que plusieurs personnalités politiques ont réagi, ainsi que des médias nationaux. Pourtant le journal local Expressions largement financé par une subvention municipale n’a à ce jour fait aucun article. Mais, les déclarations du maire semblent loin de convaincre certains habitants, notamment l’artisan boulanger qui affirme n’avoir, à ce jour, jamais été contacté par la première magistrate de la ville, malgré la gravité de la situation.
La maire communiste de Vénissieux, qui n’a pas prononcé une seule fois le nom de l’artisan boulanger, a préféré insisté sur l’importance de ne pas céder face à l’escalade de la violence et des incivilités. « Une erreur peut arriver, mais il est crucial de ne pas laisser l’agressivité prendre le dessus », a-t-elle déclaré. Cependant, ces paroles sonnent creux pour ceux qui se sentent abandonnés par la mairie. Le boulanger en question, dont le commerce est directement impacté par ces tensions, déplore le manque total de soutien et de communication de la part de la municipalité. Pour lui, la réaction de la maire arrive trop tard et manque de substance.
La réaction du PCL local, publié sur le site en ligne Le Progrès reste toujours dans sa même logique avec le fameux slogan des communistes Vénissieux ville belle et rebelle « non, Vénissieux ne sera pas le terrain de jeux des polémiques racistes. Ni califat ni ghetto, Vénissieux est une ville belle et rebelle, humaine et solidaire, accueillante et au service de tous »
Mais l’élue communiste reste sur sa position, notamment sur les commerces au centre de Vénissieux, et a évoqué les efforts de la mairie pour maintenir une offre commerciale diversifiée dans la commune, travaillant avec la Sempat et la Métropole de Lyon. Mais là encore, ces actions semblent déconnectées des réalités du terrain, où certains commerçants se sentent ignorés. En dépit de ses promesses de revitalisation du centre-ville, et que la préemption est en place depuis plusieurs années, cette politique municipale semble avoir échoué à instaurer un dialogue constructif avec les acteurs locaux, laissant planer des doutes sur sa capacité à gérer efficacement les problèmes que rencontre cette ville.
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