C’est en parcourant Le Progrès de ce dimanche que j’ai pu avoir cette info, qui a vite été publiée sur les réseaux sociaux. Il y a déjà eu des précédents concernant l’agression des médecins dans leur cabinet, mais cette fois-ci c’est lors d’une visite chez un patient du quartier Bd Lénine qu’un médecin s’est fait agressé.
Selon Le Progrès, les fait se sont déroulés le mercredi 9 septembre lorsque un docteur de SOS Médecins a rendu visite à un patient. Malheureusement en retournant à sa voiture, il a constaté que celle-ci a été vandalisée, par qui, pourquoi, on se le demande.
Quoiqu’il en soit, le médecin aperçoit non loin de son véhicule un jeune et décide d’engageait une explication, que s’est-il réellement passé lors de cette discussion entre ce médecin et ce jeune, l’enquête le déterminera car l’explication a vite tourné à l’agression puisque selon Le Progrès le jeune lui a asséné des coups de tête et de poing avant de prendre la fuite à bord d’un véhicule.
Les policiers ont ensuite entamé une enquête qui a abouti à l’arrestation du présumé agresseur qui a fait l’objet d’une prolongation de garde à vue avant d’être présenté au parquet.
Au delà de ce fait divers, se pose la question de la multiplication des agressions envers les services de sécurité civil (pompiers) et des médecins et autres professions de santé (kiné, infirmières, etc …). Malheureusement ces violences ont souvent lieu dans les quartiers populaires, dont certains quartiers en France sont aujourd’hui de véritables déserts médicaux.
Suite à cette agression, on ne connait pas la décision de SOS médecins sur la suite à donnée à cette affaire. Les médecins iront t-ils jusqu’à boycotter les visites dans certains quartiers ?
Mais quelles solutions pour éviter ces agressions ?
En 2014 Le Conseil de l’Ordre a aussi sollicité la mairie de Toulouse la mise en place de référents au sein de la population qui pourraient les accompagner lors de leurs visites à domicile dans les quartiers sensibles. « Des sortes de grands frères qui sécuriseraient la venue des médecins, comme cela existe dans certaines banlieues de Seine-Saint-Denis« . (Source 20minutes). Une solution, à mon avis difficile à mettre en oeuvre et qui ne résoud pas totalement le problème qui est beaucoup plus profond. Mais à Vénissieux, inutile de faire appel aux « grands frères », il suffirait de mettre en relation les agents du TOP et les médecins qui se déplacent chez leur patient afin de « sécuriser » le docteur et son véhicule pendant sa visite. Ne sont-ils pas des agents de médiation et leur rôle étant aussi de faire de la prévention !!! Qu’en pensez-vous Mme Le Maire, car la délégation de la sécurité est de votre ressort.
Selon le site allo-medecins
Déjà en 2002, un rapport alertait sur le risque que certains quartiers deviennent des zones de non-soin. Les médecins, dont une partie commençait déjà à refuser de se rendre dans certains quartiers, affirmaient être allés « aux extrémités de ce qu’ils [pouvaient] faire ». Ils étaient pourtant moitié moins à avoir reporté une attaque. Au delà de ce phénomène, c’est l’insécurité elle-même et ce qui l’entretient qui doivent être attaqués, afin de trouver une solution durable à cette situation.
On va finir comme pour la poste ( ZD = Zone dangereuse ) donc colissimo payés et non livrés, les taxis ( a une époque ) le seul nom de Vénissieux se soldait par un refus de la course , mais là c’est plus grave , plus de soins …..