Bioforce : que se passe t-il au sein du C.A ?

Bioforce2Tout le monde a entendu parler de Bioforce, cet institut a été fondé en 1986 par feu Charles Mérieux, médecin lyonnais, industriel pharmaceutique et instigateur de vastes campagnes sanitaires mondiales. Implantée à Vénissieux depuis 1986, mais installé dans un nouveau batiment en 2007, essentiellement fabriqué en pierre, terre cuite. Le bâtiment est aussi aéré à l’aide de puits de lumière et la régulation thermique se fait au moyen d’un puits canadien. Enfin, les murs extérieurs sont protégés par une succession de 3 000 bambous L’institut est devenue une école des métiers de l’humanitaire à réputation mondiale. Chaque année, l’institut accueille près de 260 étudiants d’une vingtaine de pays différents.

Mais tout ne semble pas tout rose au sein de cet institut, puisque d’après l’enquête de LyonCapitale, une crise a secoué le Conseil d’Administration.

En juin 2014, le Conseil d’administration élit Mireille Guigaz à la présidence de l’Institut Bioforce. Le CV de cette figure de l’aide au développement est éloquent. Ambassadrice de la France dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et auprès d’organisations onusiennes, membre de l’exécutif de fonds d’actions sanitaires, son réseau est international. Rapidement, elle veut s’attaquer à l’état financier de l’école, préconise des réformes en matière de ressources humaines, de management et de transparence de la gouvernance de l’Institut. (Source LyonCapitale)

Mais le Conseil d’Administration reproche à Mme Guigaz d’être trop « strict ». LyonCapitale écrit que certains membres du C.A parlent même de putsch :

le 6 janvier, le conseil d’administration se réunit en assemblée extraordinaire. L’ordre du jour : la révocation du mandat de la présidente Guigaz. Celle-ci est rentrée le 31 décembre d’un voyage en Inde et vient d’apprendre la tenue de cette AG impromptue. La présidente est démise de ses fonctions et Jérôme Pupat, administrateur depuis 9 ans, est élu président par intérim.

Mais les problèmes semblent aussi être tendus sur le plan social :

Le 5 mai, les représentants du personnel adressent à Benoît Silve, le directeur général, une lettre dans laquelle ils pointent le mal-être, le stress et la surcharge de travail des employés de l’Institut, et ce de manière exponentielle…

Ce genre de problèmes risquent de ne pas convenir aux partenaires économiques et aux financeurs.

Mais pour Mme Guigaz, l’aventure s’arrête là, puisqu’elle a tout simplement déclaré que « l’aventure Bioforce était terminée pour elle« .

Lire les articles de LyonCapitales sur ce sujet.

LyonCapitale du 12 juin 2015 →Crise à Bioforce, l’école de l’humanitaire
LyonCapitale du 15 juin 2015 → L’avenir de l’institut Bioforce en jeu

Le site → institutbioforce

Se former → http://humanitaire.institutbioforce.fr/fr/se-former

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