Entre des élus qui portent plainte contre des blogueurs, voire même ne pas leur adresser la parole, voilà que maintenant un candidat n’est pas satisfait des pratiques du journaliste du Progrès.
Décidément, faut que nos politiques cessent de critiquer le travail des journalistes et blogueur, et si les candidats ou leurs colistiers considèrent qu’ils ont été mal traités il serait peut-être temps pour eux d’arrêter de faire de la politique et aller cueillir des fleurs, car la politique n’est pas un monde de bisounours.
Bref, ceci dit, le candidat divers droite, mais bien à droite a quand même décidé tout simplement de faire un communiqué de presse pour dénoncer, les pratique du journal Le Progrès.
Christophe Girard, se plaint d’une couverture médiatique moins soutenue que les autres candidats et se pose des questions sur le temps de réaction de la rédaction pour publier une interview réalisée par le journaliste, le 06 décembre 2019 :
« je m’étonne auprès de lui lors du Conseil Municipal du 17 décembre qu’aucun article ne soit sorti en 11 jours. Il me répond que « l’article est écrit depuis le lendemain de l’interview, mais qu’il était bloqué par la rédaction » et « qu’il sortira dans 15 jours » ! Je ne sais ce qu’il en est réellement, mais après avoir fait du ramdam, l’article est finalement sorti le samedi 21 décembre (WE qui précède Noël et 1er jour des vacances) avec un titre « bien sympathique » et suggestif « Christophe GIRARD remonte au front pour la 4ème fois » (je vous laisse apprécier l’usage du mot Front et le reste). »
Là, on peut dire que M. Girard n’est pas du tout satisfait de la date de parution mais aussi du titre de cet article qui lui est consacré.
Mais l’affaire n’en reste pas là, puisque après l’inauguration de son local le mardi 07 janvier 2020, le candidat divers droite, s’étonne, qu’à ce jour, aucun article n’a été publié sur l’ouverture de son siège de campagne.
Et pour conforter sa position, et qu’il considère être le leader, il se justifie, dans son communiqué de presse, en mettant en avant son statut d’opposant :
« je suis tout de même le leader de l’opposition à Vénissieux sur le terrain depuis 13 ans, ayant fini en 2014 à 900 voix de Mme Picard (très loin devant le PS et le FN) et ayant fait annuler les élections de 2014… »
Décidément, il faut y aller avec des pincettes, avec M. Girard, et si les titres ou articles de presse ne sont pas à sa convenance, il faudrait peut-être arrêter de donner des interviews, voire, arrêter de faire de la politique.
Si les électeurs décident de le mettre à la tête de la mairie, j’espère qu’il ne fera pas un communiqué de presse à chaque fois qu’un article ne lui convient pas.
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