Collectif du 38B : immeuble Bd Laurent Gerin

feu appartementMais que se passe t-il dans cet immeuble pour qu’un collectif s’exprime par le biais de deux communiqués de presse, que vous pouvez lire en bas de page. Dans la nuit du 24 au 25 octobre 2014 : un incendie dont l’origine semble être criminelle, s’est déclaré dans les garages de l’immeuble du 38 bd Laurent Gérin à Vénissieux.

Les responsables du collectif du 38 B sont très mécontents de la gestion de ce dossier par les syndics et la ville de Vénissieux. Cet immeuble est géré par la SCIC qui est copropriétaire de 13 logements, et un syndic MultiRégie qui assume la gestion des autres logements. La SCIC dont le président du Conseil d’administration est Mr David Kimefeld, président de la Fédération du PS du Rhône. http://www.societe.com/

Après l’incendie un expert a été mandaté par le syndic de copropriété et a semble t-il émis des réserves sur la solidité d’un mur porteur. Les locataires ont été « sommés de quitter les lieux au titre du principe de précaution (de manière  non officielle car pas d’arrêté municipal) sans nous proposer un relogement d’urgence. Les assurances des habitants n’ont pas toutes couvert le relogement à l’hôtel ».

D’après le collectif, « La SCIC habitat ainsi que la mairie n’ont proposé aucune aide aux familles sans couverture de relogement d’urgence« . Bien évidemment Scic habitat et la mairie réfutent les critiques, Mr Provos directeur de l’agence de Lyon de la SCIC a déclaré dans le Progrès en date du 17 décembre « être très surpris car nous n’avions pas enregistré de retour négatifs« , de plus nous avons travaillé en lien avec la ville de Vénissieux« . Le collectif n’a pas du tout apprécié les déclarations des uns et des autres puisque d’après le collectif du 38b « Certaines familles ont été contraintes de rester dans leur logement, sans eau, ni évacuations d’eaux usées et n’ont reçu aucune aide logistique de la mairie durant cette période« 

Suite à cette incendie, Mr Millet adjoint au logement ainsi que le Directeur Général des Services de la ville se sont déplacés pour constater les dégâts et rencontrer les locataires. Suite à cela, Mme Picard a fait parvenir un courrier aux habitants de l’immeuble. Le collectif n’a pas du tout apprécié le courrier du maire de Vénissieux et déclare « La maire ne répond à aucune question, ne reconnaît aucune erreur alors qu’elle avait une obligation d’agir suite au silence du bailleur et du syndic. Mais en plus de cela, nous avons été traités avec le plus grand mépris dans les conclusions du courrier de Mme PICARD qui nous renvoie « auprès de l’auteur de  l’incendie » pour « rechercher le lien de causalité entre la faute et notre préjudice » !! La mairie avait mis en place un gardiennage totalement pris en charge par la municipalité.

Un courrier récent a été envoyé aux locataires pour les rassurer de la solidité du bâtiment mais sans fournir de documents officiels aux locataires. Les habitants de l’immeuble se posent certaines questions sur la solidité des murs porteurs. On peut comprendre leur inquiétude puisque certaines mesures ont été prises pour soutenir le mur. Ils maintiennent leur doute malgré le courrier de la SCIC qui les rassure sur la stabilité de l’immeuble. Dans leur deuxième communiqué de presse, le collectif précise « Après six semaines de réclamations par courriers des rapports d’expertises rassurant la stabilité de l’immeuble, M. BLANDIN nous annonce l’envoi d’une mise en demeure ce jour même à la multi-régie, syndic de gestion du bâtiment pour avoir accès aux conclusions des experts…Concernant l’expertise mandatée  par la SCIC, les responsables confirment l’assurance  de la stabilité du mur porteur mais toujours sans aucune preuve écrite ! Cela n’explique pas l’installation récente d’étais dans le sous-sol pour soulager le mur incriminé… »

Le vendredi 12 décembre les locataires ont eu la visite du directeur général de la SCIC habitat, M. BLANDIN ainsi que du directeur d’agence de Lyon, M . PROVOS. Des propositions ont été faites, mais le collectif précisent que ce sont des « propositions farfelues ».

Le collectif représenté par  Mr AYARI Rachid et Mme BOUDOUKHA Karima réclament « le remboursement des jours non habités durant le sinistre et le remboursement de nos frais engagés durant notre relogement », et que le doute soit levé sur la stabilité de l’immeuble et demande à voir le ou les rapports des experts.

Le collectif considère que « Devant un tel manque de bonne foi, nous remettons au tribunal d’instance le soin de juger des fautes manquements ou erreurs  de chaque service concerné par la gestion lamentable de ce sinistre« .

Communiqués de presse du Collectif du 38B
→ COLLECTIF DU 38B communique de presse 1
→ COLLECTIF DU 38B communique de presse 2

Une belle bataille juridique en perspective.

6 Commentaires

  1. En quoi les assurances sont elles responsables de l incompétence de la mairie ?? un maire- chef de police- 1er magistrat a l obligation de veiller a la sécurité de ses habitants!! Donc là en l occurrence elle a manqué a ses obligations en les laissant sur place…. Entre autres d ailleurs…

  2. On voit encore l’humanité du PCF quand on lit des commentaires comme celui-là , les habitants sont Vénissians non ?
    Honte a vous Soutien M/P …..

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