Collège Paul Eluard : une initiative de collegiens

Le collège Paul Eluard est au centre d’un quartier difficile et de ce fait est situé en zone ZEP (Zone d’Education Prioritaire). La situation des collèges et lycées situés dans ces zones, sont parfois difficilement gérable et les enseignants ainsi que le personnel administratif et technique doivent souvent faire à des situations parfois dangereuses. 

Mais cette fois-ci, dans le collège Paul Eluard, une initiative a émerger afin de faire face aux violences. Selon le site en ligne LyonMag Jean-Marc Segoun doctorant en sciences politiques, et aussi assistant d’éducation dans ce collège à créé le Club des ambassadeurs de la paix composée uniquement d’élèves du collège et dont le but va dans le sens de la médiation afin de limiter les confrontations entre élèves mais aussi entre professeurs et élèves.

Les violences verbales et physiques sont souvent récurrentes, et la création de ce Club va permettre aux élèves de travailler dans de bonnes conditions et ainsi permettre aux professeurs de se concentrer sur leur cours, et ne pas jouer comme c’est souvent le cas, le rôle du surveillant.

Selon Bruno Wegelin spécialiste de la médiation (Lyon Médiation et TiersMedia) et partie prenante du projet

C’est une démarche totalement inédite et humaine [..] Il faut que les élèves se familiarisent avec ce processus qu’est la médiation. Ces jeunes sont la suite de la société que l’on souhaite construire. Si l’on veut qu’elle soit moins conflictuelle, ça commence par l’école.

Une belle initiative qui aura certainement un effet sur la vie collégienne et si le résultat s’avère positif, il sera alors peut-être envisager de l’étendre sur tout le territoire.

Lire l’intégralité de l’article sur LyonMag  → Face aux violences, les élèves du collège Paul Éluard de Vénissieux jouent les médiateurs

2 Commentaires

  1. C’est le message que je reproduis ici et qui venait en réponse de l’article paru sur lyonmag mais surtout d’un autre commentaire. « Le premier responsable reste les parents certes, mais la nature également en cela la latence d’une violence palpable qui existent chez certains individus, ceux en particulier issu de l’immigration, ces maghrébins colonisés à qui l’on a délibérément coupé le cordon ombilical qui les reliait à leurs origines et qui peinent aujourd’hui encore, à retrouver leur histoire et à la reconstruire. Et comme la nature a horreur du vide, ceci expliquera cela. »

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