Le 28 octobre 2021, lors de l’Assemblée Générale du quartier Joliot Curie, Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, avait mis en avant une de ses promesses de campagne électorale, et donc à cette occasion la mise en place « prochaine » d’une commission de vigilance et de prévention des incivilités.
Et bien « la tenue prochaine » a mis du temps à pointer le bout de son nez, puisqu’il a fallu 1 an et demi à la municipalité communiste pour annoncer dans le journal Le Progrès en date du 25 avril, que celle-ci devrait bientôt faire son apparition :
« Elle sera mise en place dans l’année et nous permettra de constituer des groupes de travail pour travailler avec nos partenaires de la santé, de la sécurité mais aussi de l’Education Nationale »(Le Progrès)
Pour rappel, en terme de compétence, le maire d’une ville est en charge du pilotage de la politique locale de prévention de la délinquance. Le site internet des collectivités locales donne des précisions sur les pouvoirs du maire :
Le maire est responsable de l’animation, sur le territoire de sa commune, de la politique de prévention de la délinquance et de la coordination de sa mise en oeuvre. Il dispose d’une compétence propre en matière de prévention de la délinquance liée notamment à ses pouvoirs de police.
Ces pouvoirs sont de trois ordres :
- de police générale, avec pour objet l’exécution des lois et des règlements ainsi que des mesures de sûreté générales. le maire agit en tant qu’agent d’Etat, sous l’autorité du préfet qui peut se substituer à lui.
- de polices spéciales, incluant la police municipale ayant pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publique.
- d’officier de police judiciaire et officier d’état civil, exercés sous la surveillance du procureur de la République.
Ainsi le maire est-il garant de la tranquillité publique au sein de sa collectivité dans le cadre de ses prérogatives en matière de police administrative générale et spéciale aussi bien à l’échelon communal qu’à l’échelon intercommunal. En outre, face à l’évolution des problématiques auxquelles il est confronté, il joue un rôle actif de proximité dans de nouveaux champs d’action, dans des domaines jusqu’alors réservés à d’autres autorités partenaires, notamment le respect des règles, l’action sociale et éducative, la lutte contre les incivilités et les troubles à la tranquillité publique. Enfin, la loi du 15 août 2014 lui confère un rôle dans le traitement des questions relatives à l’exécution des peines et à la prévention de la récidive.
Comment sera gérée cette commission ? Quelle sera son action ? De qui sera t-elle composée ? A ce jour, à ces questions, aucune réponse n’a été donnée. Les politiques nous ont donné l’habitude de créer des commissions mais pour les citoyens, rien de concret dans la réalité du quotidien.
Donc deux ans et demi après l’élection de Michèle Picard, cette commission fera son apparition dans l’année. Y a de quoi attraper un fou rire et comme dirait notre président cette promesse de campagne ne serait-ce pas une sorte de poudre de perlimpinpin 🙂
Soyez le premier à commenter