La scène politique à Vénissieux atteint des sommets de médiocrité, dévoilant un manque flagrant de décence et d’intégrité au sein de la majorité actuelle dirigée par Michèle Picard (PCF). Les récents événements mettent en lumière les pratiques inacceptables.
Lors d’une réunion du conseil municipal du 08 avril 2024, un incident particulièrement déplorable a éclaté lorsque Jeff Ariagno, membre de la majorité, a choisi d’utiliser des propos vulgaires et dégradants envers un opposant. En se référant au terme « mangeur de caca », Ariagno a abaissé le débat politique à un niveau indigne d’un élu, démontrant ainsi un mépris flagrant pour les normes de décence et de respect qui devraient guider la conduite des responsables politiques.
Cette tirade infantile et grossière révèle une forme de décadence morale au sein de la majorité municipale. Au lieu de s’engager dans un débat constructif et respectueux, cet élu de la majorité a préférer recourir à des attaques personnelles en utilisant un terme vulgaire. Effectivement cet élu, en tant que membre du bureau du journal Expressions s’est senti visé, et a dénoncé avec véhémence des « accusations mensongères » proférées par un opposant qu’il a qualifié de « mangeur de caca ». Mais selon Aurélien Arnould, conseiller municipal d’opposition du groupe Vénissieux en mieux, le plus choquant a été de voir que Michèle Picard n’a pas condamné « ces propos de cours d’école » mais a plutôt soutenu le membre de sa majorité en qualifiant à son tour de « mensongères » les accusations formulées par l’opposition.
Pendant ce temps, les élus de l’opposition attendent avec impatience la mise en ligne de la vidéo de la réunion du conseil municipal. Selon le site en ligne LyonMag, cette vidéo, serait pourtant disponible sur YouTube mais en mode « non répertorié », et pourtant ce serait un élément crucial pour rendre compte de l’incident survenu lors de la réunion. Pourquoi tant de retard dans les publication des vidéos par la mairie ?
Mais les surprises ne s’arrêtent pas là puisque selon LyonMag :
« C’est la première fois depuis des décennies que la maire PCF Michèle Picard imposait aux élus potentiellement touchés par un conflit d’intérêts de quitter la salle lors des votes concernés. Allant jusqu’à hausser le ton pour que certains daignent se lever de leur chaise. « Une véritable polka » se félicite Farid Ben Moussa, l’opposant à l’origine de nombreuses procédures contre la majorité communiste et ses membres, et des investigations en cours du parquet national financier. Selon les informations de LyonMag, cette nouvelle façon de faire, couplée au recrutement d’un déontologue à la Ville de Vénissieux, découle d’une directive officieuse venant de la Métropole de Lyon. Le cabinet de Bruno Bernard, agacé par les mésaventures de sa vice-présidente, aurait estimé qu’il fallait arrêter les dégâts à deux ans des élections. Mais cette organisation a eu le mérite d’en agacer plus d’un. Car se lever aujourd’hui revient à avouer qu’il aurait fallu le faire toutes les fois précédentes.» (LyonMag)
Il est grand temps que les responsables politiques de Vénissieux prennent conscience de la gravité de la situation et agissent avec la dignité et le respect que méritent leurs fonctions. Les attaques personnelles et les comportements infantiles n’ont pas leur place dans le débat politique.
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