La fin du Ramadan 2024 : l’Aïd el-Fitr confirmé par la Grande Mosquée de Paris

Après près d’un mois de jeûne et de prières, la communauté musulmane attendait avec impatience la confirmation de la date de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du Ramadan. Cette attente a pris fin ce lundi 8 avril 2024, puisque que la Grande Mosquée de Paris a annoncé officiellement que l’Aïd el-Fitr sera célébré le mercredi 10 avril 2024.

Cette décision découle de la prière d’Al-Asr et de la Nuit du Doute, où la commission religieuse de la Grande Mosquée a déterminé l’impossibilité d’observer la nouvelle lune, fixant ainsi la date de l’Aïd el-Fitr. Cette annonce concorde avec celle du Conseil français du culte musulman (CFCM), garantissant ainsi une unité dans la célébration de cette fête religieuse majeure.

Cependant, cette confirmation n’a pas été sans controverse. En effet, le CFCM avait déjà émis son avis sur la date de fin du jeûne plusieurs jours auparavant, révélant ainsi un décalage entre les deux instances religieuses quant à la méthode de calcul utilisée. Tandis que la Grande Mosquée de Paris se base sur l’observation de la lune lors de la Nuit du Doute, le CFCM utilise des données scientifiques pour anticiper les mouvements lunaires.

Malgré cette divergence, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée, a salué une décision « consensuelle pour l’unité et la fraternité des musulmans de notre pays ».

En attendant l’Aïd el-Fitr, les fidèles se préparent à s’acquitter de la Zakat al-Fitr, l’aumône marquant la fin du jeûne. Cette année, son montant a été fixé à 7 euros par la Grande Mosquée et à 9 euros par le CFCM.

La détermination de la date de l’Aïd el-Fitr est un processus délicat et symbolique, reposant sur l’observation du croissant de lune conformément au calendrier lunaire musulman. Cette année, la « nuit du doute », où l’on observe ce croissant, a été cruciale pour fixer cette date.

Toutefois, cette incertitude persistante quant à la date de fin du Ramadan témoigne des différences de méthodes de calcul et de détermination suivies par les différentes institutions et pays musulmans. Certains préfèrent maintenir la traditionnelle observation visuelle, tandis que d’autres se fient davantage aux calculs scientifiques.

Malgré ces différences, l’Aïd el-Fitr reste un moment de célébration, de partage et de prière pour la communauté musulmane, symbolisant la fin d’un mois de jeûne et de dévotion.

On espère que pour cette année, la maire communiste de Vénissieux publiera un tweet pour souhaiter une bonne à tous les musulmans de sa commune et de la Métropole puisqu’elle est aussi vice-président à la Métropole de Lyon.

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