Après plusieurs mois de silence, l’opposition commence à sortir de sa léthargie. A ce jour, seul, le groupe Nous Vénissieux est sorti de son sommeil prolongé.
Dans un premier temps, c’est la présidente du groupe Nous Vénissieux, qui a envoyé un courrier au Préfet pour lui demander de vérifier la légalité du fond de soutien aux associations décidé par la majorité municipale et dont ce groupe a voté pour, et depuis retour au silence.
Mais il semblerait que parmi cette opposition, une dissidence naissante commence à faire son apparition puisque quelques élus-es de ce mouvement, créé pour les élections municipales et métropolitaines, ont publié un communiqué de presse demandant à Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, de plus amples informations concernant les mesures qui ont été mises en place suite à la fermeture de classes dans les groupes scolaires Gabriel Péri et Flora Tristan.
Effectivement, la municipalité de Vénissieux n’a guère communiqué pour informer les habitants alors que pour ces élus-es de l’opposition (Karima Ltaïef, Yalcine Ayvali, Camille Champevert, Fatima Loucif, Lotfi Ben khelifa et Maurice Iacovella) il est du devoir de la première magistrate de donner toutes les informations concernant les mesures sanitaires prises en cas de suspicion ou avéré de cas de Covid-19.
Ces élus-es posent un certain nombre de questions :
- Qu’en est il de l’hygiène des locaux ?
- De la régulation des flux pour les entrées et les sorties des écoles ?
- Y a t il assez de savon ?
- Du gel hydroalcolique dans les classes et aux entrées des établissements ?
- Quelles sont les mesures prises pour la cantine, surtout, lorsqu’il y a deux services ?
- Les locaux et les toilettes sont-ils nettoyés plusieurs fois par jour ou qu’une seule fois comme avant la COVID ?
- N »est-ce pas au maire d informer nos concitoyens ?
Mais ces ils-elles déplorent aussi le manque d’information de la part du maire, qui selon eux, « ce silence rajoute en plus de l’anxiété à la crise sanitaire »
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