Débrayage et suppression de postes

Décidément la journée économique n’était pas au beau fixe puisque plusieurs mouvements de mécontentement ont eu lieu sur notre commune. 

Il y a eu la colère des employés du Casino situé au centre de Vénissieux où le mot d’ordre était :

Casino en grève, marre de cette galère ! Ras-le-bol, on n’est pas des pions ! On veut des moyens pour bosser ! 

Les employés ont en un peu marre de l’environnement qui règne dans ce magasin, et se plaignent de plusieurs points

  • Les conditions de travail
  • La sécurité (manque de formation en cas d’agression)
  • Les changements d’horaires sans prévenir
  • Le non remplacement du personnel absent suite aux arrêts de travail

Mais l’hygiène semble être aussi un problème puisque des passants, solidaires du mouvement, pensent que « cela laisse à désirer ». Le débrayage a duré de 9h30 à 10h30.

Selon Le Progrès

Après un bref échange avec le directeur, celui-ci leur a promis un rendez-vous avec la directrice des ressources humaines du groupe, programmé ce jeudi matin.

Contacté par LeProgrès le directeur n’a pas souhaité répondre à leur question. Depuis l’ouverture de Casino, on es est au sixième directeur 

Autre mouvement de grève, celui des employés de la société pharmaceutique Avadel. Il faut savoir qu’en début d’année la société pharmaceutique a transférer son siège social en Irlande.

En mars 2017 la société annonce un plan social et 47 postes devraient être supprimé sur l’agence de Vénissieux qui compte à ce jour 101 employés. Le personnel de l’antenne de Vénissieux est consacré à la recherche et au développement et le personnel ne comprend pas ce plan social alors que la société vient d’annoncer pour le premier trimestre 2017, des résultats financiers les plus élevés dans l’histoire de l’entreprise (Source Le Progrès).

A ce titre les salariés de Vénissieux ont débrayé pour montrer leur mécontentement mais aussi lancer une alerte car selon eux, ce n’est que le début d’un processus qui aboutira à la fermeture du site vénissian

2 Commentaires

  1. Voilà encore une occasion de se taire quand on dit tout et son contraire(et ça rime en plus). S’il faut sauver le soldat Casino, appelons la population vénissiane à consommer Casino et les déboires financiers de cette enseigne seront résorbées, à tout le moins je l’espère. CQFD!

    Bin non, nous rétorquerons les plus enclins à sauter sur l’occasion du larron qui fait ses courses chez Lidl ou Carrefour pourtant, mais qui crierons au scandale quand le mal arrivera et tireront sur la ville à boulets rouges pour seul exutoire ou par dessein malicieusement concocté. Simple comme bonjour, on a trouvé notre tête de turc!

    C’est un peu trop facile mais pas sérieux du tout.

    La crise qui nous préoccupe et ce chômage endémique qui n’en finit plus de faire des dégâts, ne sont pas le fait d’un seul homme, d’une femme ou d’une idéologie mais bien de cette cupidité latente et ce rapport à l’argent que je honnis de toutes mes forces, qui ont finit par avoir raison des hommes et de son irrépressible frénésie à dépenser sans compter. Et pour autant que le pouvoir change de main encore et encore, rien n’y changera mais c’est en consommant moins, chez nous et ensemble, que nous pourrons en venir à bout.

    Ohé des marcheurs, qui se souvient du discours d’ Emmanuel Macron, quand il a dit: » Il y a aura encore des jours difficiles »? Moi j’men souviens.

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