La première préoccupation des électeurs, est de savoir si toutes les mesures sanitaires ont été prises. La réponse est oui, tout a été mis en place par la municipalité afin que le scrutin se déroule dans de bonnes conditions, et à ce stade on peut dire que toutes les consignes du ministère de l’Intérieur sont respectées.
Aménagement des bureaux de vote de sorte à limiter les situations de promiscuité prolongée
- Marquage au sol de façon à matérialiser une distance d’un mètre entre chaque électeur
- Mise à disposition des électeurs d’un point de lavage des mains ou à défaut du gel hydro-alcoolique à l’entrée et à la sortie des bureaux de vote
- Affichage des gestes « barrière » dans tous les bureaux de vote
- Limitation des contacts physiques entre les membres des bureaux de vote et également avec les électeurs
- Électeurs incités à venir munis de leur propre stylo à encre bleue ou noire indélébile et des bulletins de vote qui leur ont été envoyés à domicile
- Électeurs incités à éviter les heures d’affluence (ouverture du bureau, fin de matinée et fin de journée).
Concernant la participation, il est encore difficile, de le savoir, seulement qu’à midi, certains bureaux de vote affichent un taux tournant autour de 10%, surtout du côté du quartier du Moulin à Vent. Dans certains quartiers, notamment au niveau du plateau des Minguettes, on ne peut pas dire à cette heure là, que les électeurs se sont précipités pour déposer les deux bulletins, un pou le premier tour de l’élection municipale et l’autre pour la Métropole.
Sur le plan national, le taux de participation à 12 heures, est 18,38% cintre 23,17% en 2014
La question que tout le monde se posait, est de savoir si, au vu des dernières mesures drastiques imposées par le gouvernement, le second tour aura lieu. Certains électeurs se demandent même pourquoi on a maintenu le premier tour des élections électorales, et qu’il aurait été préférable de les reporter.
D’ailleurs, pas moins de six présidents de Région ont demandé un report de ces élections
- Carole Delga (Occitanie)
- Valérie Pécresse (Ile-de-France)
- Renaud Muselier (Provence Alpes Côte d’Azur)
- Hervé Morin (Normandie)
- Xavier Bertrand (Haut-de-France)
- Gilles Simeoni (président du conseil exécutif de Corse)
De plus dix-sept médecins dont des docteurs en réanimation, ont signé une lettre ouverte pour qu’il est « indispensable de repousser les élections »
Reste à savoir ce que décidera le Président et le gouvernement, mais si le nombre de cas avéré continue à évoluer, comme le prédise les épidémiologistes, on se demande si le second tour ne sera pas reporté, ou pire, refaire toutes les élections, afin que les partis qui n’ont pas le score nécessaire pour être au second tour, puissent de nouveaux se représenter.
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