On peut bien se demander à quoi sert l’Inspection académique à Vénissieux, puisque depuis un certain temps, plusieurs classes de différents groupes scolaires à Vénissieux n’ont plus de professeurs et ceci depuis plusieurs semaines consécutives. C’est ce que révèle Le Progrès dans édition du mardi 12 mai 2015. Toujours d’après l’article, à Vénissieux « la situation est plus catastrophique qu’ailleurs » et les parents commencent à se mobiliser face à cette situation.
Dans d’autres communes du Rhône, plus exactement dans le quartier Mermoz, dans le 8e arrondissement de Lyon, des parents d’élèves avaient même brièvement occupé l’établissement scolaire. A Vénissieux, les parents avaient prévus ce genre d’action appelé « classe sauvage » mais elle n’a pas eu lieu, Le Progrès ne donne pas d’explication.
L’école Charles Perrault aux Minguettes rencontre aussi ce genre de problème et les parents de ce quartier commencent vraiment à être inquiet. Les enfants dont les parents travaillent sont éparpillés dans d’autres classes, ce qui vous le conviendrait n’est pas une solution, pour les autres, les parents les gardent à la maison. Mais d’après Le Progrès d’autres écoles sont aussi touchées par ce non remplacement de professeurs, entre autres Louis Pergaud, Moulin-à-Vent, Max Barel, et Parilly.
Michèle Picard et son adjointe Mme Callut se sont déplacées pour soutenir les parents et le personnel. Mais que peut faire la mairie dans ce genre de situation. La faute à qui ? Que fera Mme Le Maire et son adjointe à l’éducation ? Certes je pense que la ville ne peut pas faire grand chose puisque cela dépend de l’inspection académique, mais Mme Le Maire et son adjointe ne pourraient-elles pas organiser la classe comme elle l’avait fait en février 2011 au groupe scolaire Jean Moulin.
Devant cette situation, les parents organisent un rassemblement ce mardi 12 mai à 17 heures devant les locaux de l’inspection académique de Vénissieux au 68 avenue George Lévy.
Mais ce genre de situation n’est pas forcément locale mais nationale puisque Selon Le Parisien qui s’est procuré des données de la Direction générale de l’enseignement scolaire, 659 293 journées d’absence d’enseignants du premier degré n’auraient pas été remplacées pendant l’année 2012-2013. Ce qui représente plus de trois millions d’heures de classe.
Un chiffre ahurissant, les données pour 2013-2014 n’ont pas encore été dévoilées.
Perso mon garçon est en privé et il a ses 8 heures de cours par jour même en cas d’absence d’un enseignant les élèves sont dispatchés dans les autres classes avec du travaille a faire.
Pourquoi dans le public en cas d’absences on ne ferait pas la même chose au lieu de laisser filer les collegiens à 10h ou 15h ?
Les programmes sont préparés d’avance il suffit de faire des photocopies de les installer dans des classes avec un surveillant et au moins ils ne prendront pas de retard mais seront « encadrés » plutôt que dans la rue à jouer au foot ou faire des bêtises car malheureusement à Vénissieux comme d’autres ZUP les enfants ne sont pas tous bien pris en charge du point de vue éducatif…..
oui, c’est un problème récurent dans toute la france et pas uniquement à venissieux,mais je suis certain que dans l’ouest lyonnais ou le nord lyonnais, ou chez gens de bonnes fortunes, ce problème de non remplacement de professeurs n’est pas d »actualité
L’instruction est obligatoire pour les enfants de six à seize ans (art. L. 131-1 du code de l’éducation). Le maire est chargé de faire respecter cette obligation scolaire, en liaison avec l’inspecteur d’académie. Ainsi, chaque année, à la rentrée scolaire, la maire dresse la liste de tous les enfants de la commune soumis à l’obligation scolaire (art. L. 131-6 du code précité). La mairie délivre ensuite un certificat d’inscription précisant dans quelle école est affecté l’enfant. Le maire ne peut refuser de délivrer ce certificat, ni se prononcer sur l’opportunité d’inscrire un élève dans une école.
Lorsque les responsables de l’enfant ont décidé de ne pas l’inscrire dans un établissement d’enseignement public, mais de lui donner l’instruction dans la famille, ils doivent le déclarer au maire et à l’inspecteur d’académie (art. L. 131-5 du code précité). Dans l’hypothèse où l’instruction d’un enfant se fait dans sa famille, le maire doit procéder tous les deux ans à une enquête afin d’établir quelles sont les raisons alléguées par les personnes responsables, et s’il est donné à l’enfant une instruction dans la mesure compatible avec leur état de santé et les conditions de vie de la famille.