Voici que dit Mme Picard au sujet des roms « la ville n’a pas a rougir de ce qu’elle fait en matière de social » et elle rajoute « la ville et les habitants n’ont pas à être pris en otage, puis dans un communiqué très austère elle rajoute « »Avec sa politique sociale, volontariste et cohérente, Vénissieux prend toutes ses responsabilités, mais ne pourra résorber à elle-seule toute la misère et notamment gérer la question des 800 Roms qui errent dans l’agglomération. Comme pour le plan Grand Froid, Vénissieux veut bien prendre sa part du sac à dos mais ne doit pas et ne peut pas le porter seule ».
Certes la ville n’est pas responsable du sort des roms, mais aucune phrase sur l’humain et l’errance de ces roms qui sont expulsés de toutes les communes avoisinantes. Parmi ces roms se trouvent des femmes enceintes et des enfants qui ont un poids bien en dessous des normes habituelles. Alors Mme Picard devrait réfléchir à deux fois avant de parler de politique sociale volontariste et cohérente. Le sort de ces roms ne l’intéressent pas à partir du moment qu’ils sont en dehors de sa commune. Et puis envoyé les forces de l’ordre pour déloger des personnes est vraiment inadéquate. Vous allez me dire, qu’elle applique les décisions de justice, oui quand cela arrange la municipalité bien évidemment. De toute évidement ces roms vont encore errer autour des communes afin de trouver un endroit qui puisse les accueillir dans des conditions humaines digne d’un pays développé. La ville emprunte de l’argent à coup de millions pour les constructions de la Sacoviv, et n’est même pas foutu de trouver une solution avec les associations qui s’occupent des conditions de vie des roms. Il n’y a qu’un mot pour exprimer tout ceci, l’inhumanité de certains élus de Vénissieux.
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