En pleine crise de coronavirus, et où l’on constate qu’un grand nombre d’événements sont ou vont être annulés par les autorités préfectorales, certaines rumeurs laissent planer le doute d’un report des élections du 15 et 22 mars 2020, si la situation s’aggrave. A ce jour, le gouvernement a clairement spécifié que ce report n’est pas à l’ordre du jour, et que normalement les élections auront bien lieu aux dates indiquées.
A quelques jours du premier tour des élections municipales et métropolitaines, tous les candidats ont certainement en tête le taux d’abstention lors des élections municipales de 2014, puisque pour le premier le pourcentage était de 55,75 %, soit 16 000 voix et le taux de participation de 44,25 % ce qui représente 12 700 voix. Autant dire, que le parti des abstentionniste est arrivé en tête.
Ce scénario sera t-il le même ? Est-ce que l’abstention gagnera une fois de plus du terrain.
Il faut que cette situation change, et ce serait bien pour la démocratie que le taux d’abstention soit en baisse lors du premier tour.
En 2015, les écologistes avaient déposer une proposition de loi pour instaurer le vote obligatoire comme cela se fait dans certains pays européens comme en Belgique et au Luxembourg. Dans ces deux pays, les électeurs qui n’accomplissent pas leur devoir civique sont passibles d’une amende. Est-ce la méthode qu’il faut instaurer en France ? En tout cas le taux d’abstention dans ces deux pays n’est que de 10 %.
Cette proposition de loi semble avoir rejoint le placard des oubliettes, et malgré le taux d’abstention qui semble ne pas baisse, ce sujet n’est plus à l’ordre du jour chez les politiques nationaux.
Pour les opposants au vote obligatoire comme l’actuel Président du Sénat Gérard Larcher, il ne faut pas contraindre, mais plutôt convaincre, il a même déclaré « Naturellement, il faut encourager le vote. Mais, casser le thermomètre ne révèlera pas une situation améliorée ». Pour d’autres il faut faire davantage de campagne d’information afin de convaincre l’électeur et avoir un discours de responsabilisation des citoyens.
Ok mais les discours, c’est bon, cela n’a rien donné. Les électeurs sont tellement « dégoutés » et déçus des promesses non tenues par nos politiciens que n’importe quel discours ou campagne de sensibilisation ne servirait à mon avis, à pas grand chose.
Alors que faire ? Comme à ce jour il n’y a aucune obligation d’aller voter, il ne me reste qu’à lancer cette petite campagne de sensibilisation pour que les vénissians se déplacent le 15 et 22 mars 2020 dans les bureaux de vote et poser un bulletin pour l’une des 8 listes du premier tour et si ce vote est massif, on pourrait peut-être voir un changement de majorité pour ceux qui demandent à ce que la ville bascule, ou alors confirmer le vote de mars 2014 et de 2015 pour Mme Picard et son équipe.
En 2014 le Collectif Citoyens a publié une vidéo sur YouTube pour une opération citoyenne contre l’abstention :
Un autre clip contre l’abstention :
A l’occasion des élections présidentielles de 2012, l’Association des agences-conseils en communication, a lancé la campagne anti-abstention la plus inventive. On y voit des citoyens faisant passer un sévère entretien d’embauche à aux prétendants à la présidence de la République. L’ objectif est rappeler aux Français « que leur vote les met en position de force, tel un recruteur faisant passer un entretien d’embauche ». (Source de l’article → ICI)
Je pourrai en passer des dizaines sur ce sujet. Alors l’abstention sera t-il le premier parti de Vénissieux, prouvez le contraire en allant voter les 15 et 22 mars 2020. Un seul mot d’ordre pour ces élections municipales et métropolitaines de mars 2020.
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