Entre communication et conviction, le féminisme s’invite dans la campagne métropolitaine

À Lyon, la campagne métropolitaine n’est pas encore lancée, mais les discours sur les droits des femmes, eux, ont déjà repris du service. Comme par magie, et à l’approche des élections, chaque camp redécouvre les vertus de la parité et l’urgence de l’égalité.

Dernière démonstration en date : Véronique Sarselli, maire LR de Sainte-Foy-lès-Lyon, qui veut « plus de femmes et de société civile » dans la décision publique. Pactes, clauses, écoles de citoyennes… le programme sent bon la modernité — et la préparation électorale.

Mais la majorité écologiste et de gauche n’a pas tardé à répliquer. Michèle Picard, vice-présidente (PCF) à l’Égalité femmes-hommes, a rappelé que la même Sarselli avait voulu supprimer le congé menstruel des agentes de la Métropole. Une pique bien placée, suivie du catalogue habituel : congé menstruel généralisé, protections gratuites, 52 % de femmes à l’exécutif… L’inventaire des vertus féministes tourne à la compétition.

Du côté de maire communiste, aucun post Twitter étant donné qu’elle a décidé de ne plus publier sur ce réseau social

D’un côté, des promesses d’avenir ; de l’autre, un bilan fièrement brandi. Et au milieu, la cause des femmes, devenue accessoire de campagne.

À Lyon, l’égalité n’est pas encore tout à fait atteinte — mais la bataille pour s’en attribuer le mérite, elle, est déjà bien engagée.

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