La scène politique à Vénissieux s’est une fois de plus enflammée concernant les affaires judiciaires entre la maire communiste Michèle Picard et son opposant Farid Ben Moussa comme le révèle les articles du Progrès et LyonMag. Les tensions entre les deux figures politiques ont atteint un nouveau sommet, entraînant une bataille judiciaire qui ne fait que commencer.
Il est important de rappeler qu’en 2017, Michèle Picard avait été déboutée de ses plaintes contre Messieurs BenMoussa et Sanlaville qui ont été relaxé et l’élue communiste avait dû verser une somme de 500 euros à chaque personne
Cependant, loin de décourager son opposant Farid Ben Moussa, ces revers semblent avoir renforcé sa détermination à exposer les agissements supposés de la majorité actuelle.
Face aux « coups de butoir répétés » de Ben Moussa, Michèle Picard a décidé de saisir à son tour la justice, arguant que les accusations et plaintes déposées contre elle constituent du « harcèlement » et de la « dénonciation calomnieuse ». Ces allégations font écho aux remous internes à l’Hôtel de Ville, notamment la dénonciation pour prise illégale d’intérêts présumée dans le dossier de Voisin Malin.
L’édile PCF et vice-présidente de la Métropole a déclaré au Progrès que les plaintes de Ben Moussa, en partie reprises par l’association anticorruption Anticor et actuellement examinées par le parquet de Lyon et la brigade financière, constituent une stratégie de harcèlement. Selon elle, les personnes auditionnées sont « choquées voire indignées » par cette manière d’agir de la part de l’opposant politique.
La question qui se pose désormais devant la justice lyonnaise est de savoir si un opposant peut réellement « harceler » une majorité qu’il estime en faute. Alors que certaines plaintes de Farid Ben Moussa sont actuellement à l’étude, la qualification de « dénonciation calomnieuse » reste à prouver et dépendra de l’issue des investigations en cours.
Vénissieux vit actuellement au rythme de ces affrontements politiques de plus en plus fréquents entre Michèle Picard et Farid Ben Moussa. La bataille judiciaire qui s’annonce sera scrutée de près, car elle déterminera si les allégations de harcèlement et de dénonciation calomnieuse sont fondées, ou si elles ne sont que le reflet d’une rivalité politique exacerbée.
En attendant, les Vénissians se demandent jusqu’où iront ces différentes plaintes de part et d’autre, tout en pointant du doigt les tensions qui, à l’approche des futurs enjeux politiques, ne semblent pas prêtes de s’apaiser.
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