Selon l’agence de l’urbanisme, en 2011, la commune comptait 10 955 habitations à loyer modéré, soit 47% des résidences principales alors que cette part est de 20% dans l’ensemble de la métropole. Le parc social accueille plus de la moitié de la population totale de la commune. Selon Le Progrès le taux de logements sociaux à Vénissieux était de 53 % en 2012.
Le 20 avril 2016, Pierre Alain Millet (PCF) écrivait sur son site internet : Logement social, Vénissieux sous les 50% !
Le résultat de ces politiques gouvernementales qui freinent la construction du logement social est que début 2015, la ville de Vénissieux est passé pour la première fois SOUS la barre des 50% de logements sociaux, 49,9% exactement, chiffre officiel du ministère !
Plus récemment Le Progrès a publié un article en date du 04 septembre 2016 sous le titre : Pierre-Alain Millet : « Les ghettos ne sont pas ethniques, ils sont sociaux »
Cet article que vous pouvez retrouver sur le site internet EnsemblePourVénissieux (Groupe des Elus Socialistes et Républicains) et sur le site du journal Le Progrès pour les (abonnés) revient sur l’interview de M. Millet (PCF), adjoint au logement à Vénissieux. Et le Groupe des Elus Socialistes et Républicains vénissians a décortiqué les questions et réponses afin de les commenter :
Une interview incroyable bourrée de contradictions, truffée de “yaka faucon” avec l’indispensable dose de mauvaise foi.Une interview que nous ne pouvons pas nous empêcher de reproduire… en la commentant !
Cette interview revient sur les déclarations de M. Collomd (PS), sénateur maire de Lyon, et Président de la Métropole qui avait déclaré :
Il est souhaitable qu’on limite le nombre de nouveaux logements sociaux à Vénissieux
Et on le devine, le groupe des élus socialistes et républicains de Vénissieux n’est pas en accord avec l’adjoint au logement vénissian :
Mais si Pierre-Alain MIllet refuse tant la ségrégation sociale, pourquoi vénissieux s’obstine-t-elle à construire 50% de logements sociaux alors que l’obligation légale est de 25% ?
Lire l’intégralité de l’article sur le site EnsemblePourVénissieux : Pierre-Alain Millet, une interview commentée
Il me semble qu elle explique dans son argumentaire qu il y a deja un peu de mixiter dans les revenus dans l attribution des logements sociaux. Par contre quand je vois le prix des loyers aujourd hui sur Venissieux où dans le neuf qui se construit partout les prix depassent les 700€ par mois pour un T3, je me demande si c est pas les gens à faible revenu qui vont disparaitre petit à petit. Je cherche aujourd hui un logement plus grand pour avoir enfin une chambre à moi et à part le social je n ai pas d autre alternative car mes revenus ne me permettent pas de payer les tarifs du marché locatif.
Les petites gens sont coinces à rzstere dans les quartiers a faible loyer, car effectivement un T3 a 700 euros ca fait cher, alors certains aimerait partir pour oublier le bruit des moteurs d’échappement de vehicules en tout genre, des incivilités, etc etc
@helene
50% de logement sociaux à venissieux ne vous gênes pas ?
La mixité social inexistante sur le plateau des minguettes, la pauvreté endémique, le recul du vivre ensemble non plus?
Le soucis de se genre de discours c est de faire supporter à la population la plus fragile le poids des erreurs de la mairie.
Je vous imagine plein de bonne intention à aidé votre prochain en lui fournissant du poisson, alors que lui voudrait une canne à peche.
65% des français sont éligibles au logement social en fonction des plafonds légaux fixés aujourd’hui. Et il faut juste préciser qu’aujourd’hui les logements sociaux les plus répandus en France ne sont pas ceux qui sont réservés aux petits revenus. Il existe d’ailleurs plusieurs niveaux de logements sociaux (PLA-1, PLUS, PLS et PLI) en fonction des revenus du ménage. Pour une personne seule par exemple on trouve au plus bas niveau des gens qui gagnent moins de 11 000€/an mais le second niveau (PLUS) on trouve des personnes qui gagne jusqu’à 20 000€/an. Et jusqu’à 30 000€ pour les plus hauts revenus. Il ne faut pas automatiquement associer logement social et population pauvre. Nombre de travailleurs à temps complet vivent dans ce type de logement, le 1% logement qui a changé de nom depuis y est pour beaucoup.
Ce qui est gênant dans les propos de certain politique c’est qu’ils donnent l’impression du contraire, que HLM rimerait avec pauvres et difficulté de vivre ensemble. C’est totalement faux! Bien sur qu’il y a un équilibre à respecter mais dans notre ville il y a aussi tellement de demandes non satisfaites dans le logement social qu’il faut bien y apporter une réponse sociale.
Il faudrait aussi que toutes les villes respectent le nombre minimum de logements sociaux pour que cela s’équilibre sur tout le territoire. Mais les gouvernements successifs ne sont pas allés au bout de la démarche d’obligation et nombre de municipalités ne remplissent pas leur devoir et ne souhaitent pas développer ce type de logement pour rester dans l’entre-soi à l’abri des promiscuités puisqu’elles considèrent ce voisinage désagréable pour ses habitants. Les « ghettos » de haut revenus sont aussi une forme de communautarisme qui est à prohiber. Et les dernières constructions sur Vénissieux sont loin de ressembler à l’idée de ce qu’on se faisait d’un HLM.