Le jeudi 12 janvier en fin d’après midi, une quarantaine de personnes dont les enfants fréquentent le groupe scolaire se sont mobilisés autour d’une famille monoparentale composée de deux enfants de 7 et 13 ans. Depuis la mobilisation des parents d’élèves, et du personnel enseignant, la municipalité à fait semble t-il le nécessaire pour cette cette famille qui lui a trouvé refuge vendredi soir dans un gymnase de Perrache, situé dans l’agglomération lyonnaise.
M. Millet, adjoint au logement, a publié un article sur son site internet où il écrit :
comment comprendre que, malgré ces moyens, il faille des jours avec intervention du maire, des services municipaux, des services sociaux pour arriver enfin à protéger une famille ?
Je tiens à rappeler à l’adjoint au logement, les propos rapportés dans le journal Le Progrès, qui a interrogé les parents d’élèves, dans son édition du vendredi 13 janvier 2017
La mairie nous dit qu’elle ne peut rien faire et les services sociaux, eux, osent nous répondre qu’il y a plus de 500 enfants qui dorment dehors dans l’agglomération et que le cas de cette mère n’est pas prioritaire, que seuls les parents avec un enfant de moins de 3 ans le sont
Certes le cas de cette famille n’est pas isolée, et c’est encore une de trop, et on se demande si les solutions pour trouver un logement sont du ressort de l’Etat, de la Métropole, de la Ville ?, en tout cas cette réponse du service est inadéquate face une famille qui dormait dans le hall d’immeuble.
Le jour de la mobilisation, Saliha Prudhomme-Latour (PCF) ajointe aux Politiques sociales, à la Lutte contre la grande pauvreté et aux Personnes âgées ainsi que Véronique Callut (PCF) adjointe à l’Education et à l’Enfance et Jeunesse se sont bien rendues devant l’école pour évaluer la situation et pour déclarer :
Entreprendre tout ce qu’il est possible pour appuyer les démarches en faveur de cette famille. Néanmoins ce dossier ne relève pas des compétences de la ville, mais des services sociaux. Dans tous les cas nous n’avons aucun logement vacant permettant d’offrir une solution
Maintenant je me demande qu’elle aurait été aujourd’hui la situation de cette famille si aucune mobilisation n’avait eu lieu et heureusement que cette affaire a été reprise par les médias, et a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux.
L’élu communiste au logement, précise que plusieurs familles sont en attente de logement, et qui se demande « qui en parle dans les médias » :
Car il y a à Vénissieux des centaines de familles « hébergées », chez des amis, de la famille, des centaines d’autres en attente dans des foyers ou des résidences sociales, des milliers en attente d’une demande de logement. Qui s’en préoccupe, qui en parle dans les médias ?
M. Millet termine son article par :
Mais les mal-logés doivent le savoir : sans mettre en cause les politiques publiques du logement, nous ne pourrons pas nous en sortir localement.
Aussitôt l’article d’Expressions publié, M. Benkhélifa (PS), conseiller municipal a rapidement mis un post sur sa page FaceBook ou il écrit :
Non la ville n’a pas agit, contrairement a ce que rapporte le bulletin municipal L UNIQUE Expression. Il faut remercier les instituteurs et les parents d’élèves qui se sont mobilisés pour venir en aide à cette famille, qui dormait dans une allée aux Minguettes. Pierre Alain Millet vice maire toujours prêt a surfer sur la misère pour s’accaparer l’affaire.
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