Idir Boumertit : un député entre ombre et lumière ?

La rédaction du site en ligne, a publié un article peu flatteur intitulé  « Élu malgré lui, Idir Boumertit, le député fantôme de Vénissieux « , pour comprendre si le député Idir Boumertit se situe entre la discrétion et l’absence d’action, et quel jugement porter sur sa première année de mandat.

Dans la précédente législature, Yves Blein, ancien député de la 14ème circonscription du Rhône, était affublé du surnom peu flatteur de « député fantôme ». La question qui se pose maintenant est de savoir si son successeur suivra la même voie. C’est en tout cas ce que souligne l’article de Médiacités, média en ligne spécialisé, qui dresse un portrait détaillé d’Idir Boumertit, l’actuel député de cette circonscription.

Dans cet article approfondi, Médiacités met en lumière la discrétion qui entoure Idir Boumertit depuis son élection de juin 2022. Comparé à son prédécesseur, le nouvel élu semble lui aussi évoluer dans l’ombre, préférant laisser parler ses actions plutôt que sa présence médiatique. Cette approche tranche avec celle de certains nouveaux députés de la région lyonnaise, élus lors des dernières élections et qui se sont rapidement fait remarquer.

Les chiffres et les données recueillis par le site NosDéputés.fr viennent appuyer cette perception fait par ce média. L’élu figure parmi les députés les moins assidus et les moins actifs en commission à l’Assemblée nationale. Pourtant, il siège à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, un choix qui fait écho à ses expériences professionnelles dans le domaine de l’insertion et de l’éducation sportive.

Selon MédiaCités, certains membres de sa commission reconnaissent ne pas le connaître ou ne pas l’avoir vu s’investir pleinement dans les travaux. Ses collègues politiques décrivent un député enclin au dialogue, mais qui peine à se démarquer. André Gérin, ancien député-maire communiste de Vénissieux, souligne les difficultés de Idir Boumertit à trouver sa place au sein du groupe des insoumis :

« Il apparaît un peu atone, pas assez audacieux, mais il ne doit pas être aisé de faire ses classes au sein du groupe des insoumis... »

Malgré ces critiques, le député (LFI) élu sous l’étiquette de la NUPES met en avant son engagement dans la lutte contre l’usage du gaz hilarant et son implication dans les travaux sur l’éducation prioritaire. Il a également cosigné une proposition de résolution condamnant l’instauration d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien par Israël, ce qui a suscité des débats au sein de son groupe politique.

Sur le plan local, la discrétion du député se fait également ressentir. Certains élus locaux déplorent son absence sur le terrain et soulignent son manque d’implication lors des conseils municipaux de Vénissieux. Pourtant, les habitants de la 14ème circonscription du Rhône l’ont aperçu lors des différentes cérémonies et fêtes organisées dans les ville de cette circonscription. Pour expliquer cette absence de terrain le député actuel met en avant son travail à Paris et sa disponibilité lors des cérémonies commémoratives et des visites ministérielles.

L’article mentionne également l’ouverture d’une permanence parlementaire dans le quartier de Parilly, bien éloigné du centre ville de sa ville ou il était autrefois adjoint et aujourd’hui conseiller municipal. Cependant, le député envisagerait un transfert dans le centre-ville ou aux Minguettes en 2024. Face aux critiques et aux doutes, Idir Boumertit réaffirme sa volonté d’être à l’écoute des habitants et de poursuivre son engagement politique.

Sa carrière politique a été marquée par des tensions et des rivalités au sein de son parti, notamment lors des élections législatives de 2022. Certains militants lui reprochent son ambition et son style de leadership. Malgré cela, l’élu de la NUPES demeure fidèle à ses convictions politiques et défend son engagement en faveur des quartiers populaires.

Quant à ses ambitions futures, le député n’a ni confirmé ni infirmé s’il se présentera à la mairie de Vénissieux lors des prochaines élections municipales de 2026. Sa décision dépendra des partenariats avec les communistes et de l’évolution de la situation politique locale. Pour l’instant, il concentre ses efforts sur son travail parlementaire et sur sa volonté de représenter au mieux les habitants de sa circonscription.

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