En 2014, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux avait inscrit dans son calendrier électoral, la création d’un musée des Mémoires à l’endroit où se trouve le musée communal de la Résistance et de la Déportation (ancienne mairie). Une promesse qu’elle n’a pas tenu lors de cette mandature, tout en annonçant que si elle est réélue, ce projet sera en tête de la liste. La liste des promesses, la bonne blague !!! En tout cas, officiellement, le projet n’a pas pu se faire car il manquait 6 millions d’euros , qui selon l’élu communiste est dû à la baisse des dotations de l’Etat, et qu’il y avait d’autres priorités. Ben, voyons, encore la faute à Macron, heu, combien a coûté la nouvelle cuisine centrale qui à priori était une priorité ?
Ben voyons, facile de dire que le fait de ne pas avoir tenu cette promesse était lié aux dotations de l’Etat, mais si on suit la logique de Michèle Picard (PCF) elle se doute bien que si Macron continue sa politique il est peu probable que les dotations de l’Etat soient en mode exponentiel pour les prochaines anéees, d’autant plus que je suppose qu’il y aura d’autres priorités.
Cette annonce de repousser le projet sonne comme un appel aux électeurs, ou du moins les plus anciens, façon de dire, votez pour moi et le musée des Mémoires sera une priorité locale à défaut de dire nationale.
Donc s’il manquait 6 millions d’euros, à combien revient la réhabilitation de l’ancienne mairie, pour installer ce musée ? 7, 8, 9, 10 millions ? Une telle somme permettrait de faire d’autres projets prioritaires ou éventuellement accélérer la rénovation des groupes scolaires ou en construire un nouveau, car avec la hausse des constructions de logements, il faut voir un peu plus loin que la lorgnette.
Pour Idir Boumertit, de la France Insoumise, et donc adjoint dans la majorité, mais aussi conseiller métropolitain, il semble être en parfaite harmonie avec la décision de Mme Picard et trouve l’idée très intéressante, et propose même que le projet soit intercommunal qui pourrait être financé par La Métropole, Saint-Fons et Saint-Priest. Ben voyons, pourquoi n’a t-il pas eu la même proposition pour la construction de la nouvelle cuisine centrale qui a coûté 9 millions d’euros. Décidément, à chaque élection, on voit ressortir quelques contradictions, histoire de faire plaisir à un certain électorat.
Pour l’opposition, seul Christophe Girard, semble être en accord avec sa rivale jusqu’à dire que ce projet était une promesse de sa campagne précédente. Du côté du PS, Lotfi Benkhélifa, a déclaré, qu’il y a d’autres priorités et que la ville devrait se tourner vers l’avenir sans toutefois occulter l’histoire de la commune.
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