L’adjoint PCF de Vénissieux revient sur la fusillade à l’esplanade Jean Cagne

Alors que Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, et son adjoint à la sécurité Jean Maurice Gautin, ne se sont pas exprimés sur les derniers événements survenus sur le plateau des Minguettes, c’est Monsieur Millet, adjoint au logement et au grand projet de Ville, élu communiste à Vénissieux, qui a décidé de prendre, sa plume ou plutôt son clavier pour évoquer sur son site internet la récente fusillade survenue à l’esplanade Jean Cagne. De plus, on peut se demander pourquoi Mme Le maire et son adjoint n’ont pas pris la peine faire un communiqué, laissant à l’élu communiste au logement, de donner son analyse, qui nous le supposons est partagé par collègues de la majorité. 

Cependant, même sur un fait divers local, l’élu communiste arrive à citer dans son article les États-Unis, faisant ressortir une potentielle connotation d’anti-américanisme chez cette gauche qui se dit si près du peuple. On peut se demander aussi, même dans un contexte strictement local, que l’élu communiste pense que les problèmes de dépendance à l’alcool, à la drogue seraient moins répandus dans les pays se réclamant du communisme ou du socialisme ?

Dans son article, intitulé « Coups de feu et quartiers fertiles« , l’auteur aborde les conséquences d’une fusillade survenue sur cette esplanade, où le jardin participatif du « quartier fertile » devrait voir le jour. Certes, l’article soulève des points intéressants concernant les défis auxquels les habitants de Vénissieux sont confrontés, notamment les problèmes d’injustice sociale, les besoins croissants en matière d’aide sociale et la menace de l’insécurité. Toutefois, l’auteur critique vivement la façon dont certains médias exploitent cet événement pour susciter la peur et criminaliser la ville tout entière, jusqu’à les traiter de faire du journalisme de caniveau« les habitués du journalisme de caniveau s’en donnent à coeur joie. Un site qu’on hésite à appeler journal titre même sur l’évènement avec une photo de voiture brulée pour faire plus crash [….] ».  

L’auteur souligne que certains médias sans les nommer, cherchent à exploiter les peurs et les préoccupations des gens en présentant des titres sensationnalistes, des images choc, jusqu’à les accuser de faire du buzz et utiliser le terme de vautour « Les vautours sont là pour faire du buzz sur les peurs ». Cependant, critiquer l’ensemble du journalisme en le qualifiant de « journalisme de caniveau » est une généralisation injuste. Il est important de reconnaître que les médias ont un rôle crucial à jouer dans la société, y compris celui de rendre compte des problèmes sociaux et de la criminalité, tout en évitant les stigmatisations. Plutôt que de rejeter certains médias, il serait préférable de promouvoir des pratiques journalistiques responsables et équilibrées. Certes tous les journaux n’ont pas la même politique rédactionnelle du journal local Expressions qui a décidé de ne pas évoqué les faits divers, ce qui doit faire la joie de la majorité vénissiane qui subventionne le journal local. 

L’élu communiste souligne que les trafics et la violence qui les accompagnent ne sont pas des phénomènes limités à Vénissieux, mais qu’ils sont répandus dans de nombreuses villes françaises. Toutefois, cela ne doit pas conduire à minimiser ou à ignorer les problèmes spécifiques rencontrés dans cette commune. Il est essentiel de reconnaître les conséquences néfastes de certains événements, notamment l’insécurité, les dégradations et les craintes pour la sécurité des enfants et des adolescents, des vénissians. Les habitants de Vénissieux ont besoin de soutien et de mesures concrètes pour lutter contre ces problèmes, et peut-être pas de ce quartier fertile, financé par la Métropole de Lyon. C’est vrai que le vert est la couleur préféré des écolos.

L’auteur critique ceux qui réduisent Vénissieux à ses trafics et à leur violence, ignorant ainsi les aspects positifs et inspirants de la ville. Il met en avant des exemples concrets de réussites individuelles et collectives, mettant en valeur la créativité, l’inventivité et la diversité des habitants de Vénissieux. Des jeunes talentueux se sont illustrés dans différents domaines, tels que les arts, la musique et l’engagement social. Certes, ces histoires méritent d’être racontées et célébrées pour montrer que Vénissieux est bien plus qu’une simple étiquette d’insécurité, mais cela ne doit pas mettre en sourdine la réalité quotidienne. 

On ne peut ignorer certains événements tragiques survenue dans une ville gérée par une majorité PCF-EEL-LFI-PS, et qui est confrontée à des défis réels, notamment en matière de trafics et d’insécurité. Il est essentiel de prendre ces problèmes au sérieux. Cependant, il est tout aussi important de ne pas réduire Vénissieux à ces défis et de reconnaître la richesse culturelle, communautaire et humaine qui caractérise cette ville. Les médias doivent jouer un rôle responsable en rendant compte des problèmes tout en évitant les stigmatisations et les généralisations mais aussi de réalité la vie quotidienne des habitants confrontés à cette insécurité.

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