Le deuxième tome de la BD « Le jour où j’ai rencontré Ben Laden » est sorti

En 2021 est parue l’histoire en bande dessinées de deux jeunes de la banlieue lyonnaise qui étaient partis rejoindre les talibans en Afghanistan et malgré eux se sont retrouvés pris dans la tourmente post 11-septembre. Le tome 1 était consacré au parcours de ces deux jeunes vénissians partis rejoindre les groupes talibans en 2001. L’auteur de « Le jour où j’ai rencontré Ben Laden »  est Jérémie Dres et le tome II est sorti cette semaine.

Mourad Benchellali était l’invité de BFM Lyon ce mercredi. Il raconte sa détention dans la prison de Guantánamo dans le tome 2 de la BD « Le jour où j’ai rencontré Ben Laden » .

2001 – 2021 : 3 BD pour raconter 20 ans de terrorisme → PodCast de 4 mn

Cette suite, permet de retracer le parcours de ces deux jeunes, Mourad Benchellali et Nizar Sassi, qui après avoir fui les attaques américaines sur l’Afghanistan, se retrouvent détenus à Guantanamo où ils vont être victimes de mauvais traitements, voire de torture. Leur unique espoir, c’est que les autorités françaises se mobilisent pour les rapatrier avec le soutien du premier ministre de l’époque Dominique de Villepin.

C’est sur leur témoignage que Jérémie Dres a mis en page cette bande dessinée en deux volumes. Ces deux BD sont un témoignage passionnant, restitué avec talent par Jérémie Dres !

Mourad Benchellali, avait déjà relaté son histoire dans un livre intitulé «Voyage vers l’enfer» sorti en 2016. Aujourd’hui il est médiateur social :

« La BD m’apporte un support que j’ai toujours recherché dans mon travail de médiation, justement parce que raconter mon parcours, faire un monologue face à des élèves, ce n’’est pas très attractif. La BD fait appel à l’imaginaire, permet à des jeunes de visualiser des endroits qu’ils n’ont pas connus ou dont ils ont entendu parler. La BD leur permet de mieux comprendre, de mieux s’imprégner du parcours et de s’immerger dans notre histoire. » (France3)

Mourad, continue aussi de parcourir les collèges et lycées de France, pour faire de la prévention de la radicalisation, mais curieusement, le vénissian n’a pas été sollicité par les établissements scolaires de la commune. Le député de la 14ème circonscription du Rhône, qui est membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, lui permettra de faire ce travail de prévention dans les collèges et lycées de la circonscription.

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