La lettre du maire de Vénissieux, récemment distribuée dans les boîtes aux lettres des habitants, est toujours intéressante à lire. Mme le Maire y explique que la pauvreté ne cesse d’augmenter et justifie les arrêtés municipaux anti-expulsion, malgré leur récurrente annulation par le tribunal administratif. Cependant, ce n’est pas sur cette décision de justice que nous souhaitons revenir, mais sur une erreur historique notable.
Mme Picard rappelle dans sa lettre qu’il y a 70 ans, l’abbé Pierre a lancé un appel résonnant pour dénoncer la misère sociale. Toutefois, il semblerait que notre maire n’ait pas relu son texte avec suffisamment d’attention. En tant que première magistrate de la troisième ville du Rhône et vice-présidente de la Métropole, comment a-t-elle pu commettre une telle erreur sur la date de cet appel historique ?
Sur le site internet de Michèle Picard (PCF) et dans le document au format A4 et en papier glacé distribué aux Vénissians, il est indiqué :
« Il y a 70 ans, le 1er février 2024, l’abbé Pierre lance un appel de réveil des consciences à la mobilisation générale pour interpeller les politiques et créer, ce qui restera dans l’histoire, un formidable élan de solidarité populaire. Population, associations, pouvoirs publics se mobilisent « pour qu’aucun homme, aucun gosse ne couche sur l’asphalte ». »
Eh bien non, Mme le Maire et Mme la vice-présidente, il est parfois utile de relire son texte avant de le publier que ce soit en ligne ou sur papier, car là on ne peut pas dire que ce soit une faute de l’imprimeur. L’appel de l’abbé Pierre a eu lieu le 1er février 1954, pas le 1er février 2024. Cette erreur de date, bien que minime en apparence, montre l’importance de la vérification des faits historiques, surtout pour des figures publiques occupant des postes de responsabilité.
L’erreur sur le site internet pourra être corrigé, mais pas sur le document déjà distribué à un grand nombre de vénissians 🙂
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