Mais c’est qu’il va finir par nous faire pleurer notre député de la 14ème circonscription et on va peut-être même finir par lui faire un téléthon. Bon, faut bien déconner un peu, on est tous Charlie, n’est-ce pas.
Mais pourquoi donc parler des frais de mandat de nos députés. En fait dans sa dernière newsletter, Yves Bléin, député de la 14ème circonscription parle de l’IFRM (indemnité représentative de frais de mandat) qui permet de couvrir les frais de mandat.
Selon le député, cette indemnité lui permet de payer ses frais liés à son mandat, les sénateurs bénéficient aussi de cette indemnité :
Cette indemnité me permet de louer ma permanence au 2 rue du château, de payer l’eau, l’électricité, les impôts locaux (qui sont ici assez élevés il faut le reconnaître).
Il reconnait que toutes ses factures sont assez élevés, donc il doit ressentir les difficultés que la plupart des habitants de sa circonscription ont pour payer leurs factures (eau, l’électricité, les impôts locaux, chauffage, etc etc)
Et c’est là que l’on va sortir nos mouchoirs puisqu’il précise que cela lui permet aussi de payer ses déjeuners de travail (bon, tant qu’il ne se fait pas rembourser son McDo, on peut comprendre)
Je paie la papeterie, les supports de communication qui me permettent de rendre compte de mon mandat, ainsi que les déjeuners de travail avec mes collaborateurs.
Mais en lisant sa newsletter, il nous fait comprendre que la plupart des députés respectent bien le règlement que seulement de rares députés ont fait un usage personne de cette IFRM
Mais de rares députés ont pu faire un usage plus “personnel” de leur IRFM dont l’usage n’était pas du tout contrôlé.
Mais bon, y parait qu’il y a des contrôles, mais il ne précise pas que dans le cadre du dispositif d’encadrement des frais de mandat des députés, les députés ont renoncé au remboursement sur justificatif. Allez dire à votre patron, rembourse moi mes frais, mais je ne te donne pas de justificatif, à mon avis votre employeur n’apprécierait pas trop. Et qui sont les employeurs de nos élus, c’est nous, mais on a le droit de ne rien dire.
Certes, un système de contrôle a été instauré et chaque député devra garder ses justificatifs et le déontologue procédera à des contrôles aléatoires. Chaque année, 120 députés seront contrôlés.
Il faut savoir que l’enveloppe pour couvrir les frais liés à l’exercice de leur mandat est de 5.373 euros net par mois en plus de leur rémunération qui s’élève en moyenne à 5 000 euros/mois, net d’impôts et une enveloppes permettant la rémunération des collaborateurs.
Selon Yves Blein, l’encadrement de cette indemnité (IFRM) rentre dans une liste de dépenses autorisées
Nous avons donc inscrit dans la loi de moralisation le principe de l’encadrement de cette indemnité. Une liste de dépenses autorisées a été définie par le bureau de l’assemblée et les dépenses payées avec l’IRFM devront désormais s’accompagner de justificatifs.
Mais, selon le député LREM Sylvain Maillard :
Les notes de frais, ce serait une véritable usine à gaz, inapplicable avec les moyens de l’Assemblée. Et je préfère recruter 150 infirmières ou policiers, plutôt que 150 fonctionnaires chargés de contrôler les députés ! »
Et les 600 euros par mois d’argent de poche, il en pense quoi le député ? Oui, les députés auront droit chaque mois à 600 euros d’argents de poche et ceci sans devoir fournir aucun justificatifs.
Bon, je ne vais pas être totalement négatif, car si ce dispositif est un progrès, il n’est pas encore suffisant.
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