Comme toutes les villes, les nouveaux enseignants ont été reçus à l’hôtel de ville. Franchement, je me demande bien, pourquoi on devrait faire une réception officielle et les recevoir, comme si c’était une caste privilégiée, mais bon, ceci est un autre sujet.
Donc comme chaque année, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, et toute une flopée d’élus ont reçu en mairie, les nouveau enseignants. Au total 237 nouveaux profs vont enseigner sur Vénissieux pour la période 2018-2019 sur un total de 1 200.
Et tout ce beau petit monde a eu droit à un discours de notre maire qui a commencé par déclaré que « Vénissieux défend une école laïque, gratuite, une école de l’égalité des chances, du respect et de la tolérance, une école de tous les possibles, ouverte au monde qui l’entoure. ». Ensuite elle a annoncé toute une série de chiffres sur le nombre d’élèves, en précisant une augmentation de 2% par rapport à l’année dernière. Tu m’étonnes, avec toutes les constructions, forcément le nombres de p’tits boutchous dans les écoles ne peut être qu’exponentielle. Rien de surprenant.
Ce qui est intéressant dans son discours, c’est l’éloge qu’elle fait sur les dispositifs mis en place, comme le PEDT (projet éducatif de territoire), en précisant que celui a été élaboré suite au choix des parents d’opter via une consultation à la semaine de 4 jours. Elle omet simplement de dire que sans la mobilisation des parents d’élèves et de certains enseignants, il n’y aurait jamais eu de semaine de 4 jours, et la ville aurait gardé les 800 000 euros, que l’Etat octroie dans le cadre la loi Peillon. Elle ne dit pas non plus que le péri scolaire a subit une forte augmentation, mais elle n’oublie surtout pas de préciser que la majorité a fait « un effort budgétaire supplémentaire, et non négligeable de 500 000€, pour les garantir. »
Et pour continuer dans les chiffres, elle a tenue à rappeler l’investissement fait par la ville pour effectuer des travaux dans les différentes écoles de la commune. On sent bien quand même l’approche des élections municipales.
Ce qui est frappant dans son discours, c’est l’omission des difficultés rencontrées par les enseignants, ignorer l’échec scolaire, car il est bien beau d’annoncer tout ce que fait la ville, mais parfois la réalité est tout autre, et une élue responsable doit aussi évoquer ces difficultés lorsqu’elle reçoit officiellement des enseignants.
Soyez le premier à commenter