Les pompiers dénoncent les agressions

Les sapeurs pompiers ont décidé de réagir face aux agressions qu’ils subissent lors de leurs interventions. Les combattants du feu sont tombés dans un guet-apen à Vénissieux lors de la nuit du 24 au 25 octobre 2017, et ont à ce titre pris l’initiation de défiler à Lyon ce lundi pour défendre leur sécurité…  Ce qui est surprenant, c’est l’attitude du maire de Vénissieux, qui  a, certes condamné ces violences, mais elle aurait pu être plus ferme en publiant un éditorial sur son site internet. Non, rien aucun texte en soutien aux pompiers et policiers. Le journal Expressions a pris la décision de ne pas faire d’article sur ces graves événements.

C’est suite à l’agression de six des leurs, survenue lors de cette nuit à Vénissieux que les sapeurs pompiers ont décidé de montrer leur colère et un certain ras-le-bol. Pour eux un nouveau cap dans la violence a été franchi, puisque à leur arrivée, des poubelles étaient disposées sur la chaussée en arc de cercle pour bloquer l’accès des secours et « des barrières de chantiers ont été installées pour empêcher le demi-tour du camion de pompiers », indique le syndicat Sud Sdis 69. Les hommes du feu ont alors essuyé des jets de cailloux et de cocktails Molotov. Parmi les pompiers en intervention, aucun homme n’a été blessé, seuls des dégâts matériels ont été déplorés sur leur véhicule. (Source 20minutesLyon)

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Face à la multiplicité des agressions et des incivilités, les sapeurs-pompiers vont défiler et lance un appel à la grève pour le 06 novembre 2017. Cet appel est lancé par le syndicat Sud Sdis du Rhône, et relayé au niveau national, afin demander aux pompiers de cesser le travail pendant 69 minutes en soutien au hommes du feu du département du Rhône.

Selon le syndicat « de trop nombreuses plaintes sont classées sans suite ou donnent lieu à un simple rappel à la loi », et voit dans le guet-apens de Vénissieux le franchissement « d’un nouveau palier dans la violence et la mise en danger de la vie d’autrui ».

Une délégation a été reçue par le Préfet le 30 octobre 2017 pour réclamer des mesures

  • Davantage de moyens pour assurer leur sécurité sur le terrain
  • Mise en place d’une protection policière sur les secteurs à risque
  • Utilisation de caméras embarquées sur certaines interventions afin de retrouver plus facilement les auteurs des agressions.
  • Anonymisation des plaintes déposées par les leurs pour éviter les représailles.

2 Comments

  1. « Le journal Expressions a pris la décision de ne pas faire d’article sur ces graves événements » : c’est vrai. Juste deux pages dans le dernier numéro que je viens de recevoir, et gros article sur leur site. Avec une interview du maire dans les deux cas. Trop fort Albert Londres !

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