Depuis le 16 mars, date du début du confinement, 12 millions d’élèves sont restés chez eux jusqu’à nouvel ordre, et le gouvernement a mis en place des cours à distance pour assurer une continuité pédagogique.
Un dispositif, qui doit permettre aux élèves de poursuivre leur scolarité, malheureusement, même devant le numérique nous ne sommes pas tous égaux notamment dans les familles les plus défavorisés qui ne sont pas toujours équipés ou alors il n’y qu’un seul ordinateur pour toute une famille. Ce qui dans ce est une difficulté supplémentaire pour gérer les cours à distance via l’outil de l’Education Nationale.
Récemment le Vénissieux FC a mis en ligne une cagnotte afin de permettre aux familles les plus défavorisées d’avoir la possibilité de se procurer cet équipement numérique, mais cela ne suffira certainement pas à combler le vide, d’autant plus qu’il faut aussi un abonnement chez un fournisseur d’accès internet.
Du côté de la ville de Vénissieux ou de la Métropole, aucune proposition n’est faite dans ce sens pour venir en aide à ces enfants qui parfois n’ont pas d’autres solutions que de rester devant la télévision, et peuvent dans certains cas suivre les émissions éducatives proposées par certaines chaines.
Certaines associations vénissianes organisent le soutien scolaire via des applications (Ordinateur, smartphone), sans recevoir d’aide matérielle des autorités.
Un exemple concret dans les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines qui ont décidé de fournir des tablettes aux mineurs suivis par l’Aide sociale à l’enfance (Ase), le but étant de permettre à ces enfants d’enfin accéder aux Environnements numériques de travail (ENT) mis en place par leur établissement scolaire. Les enseignants utilisent ces plate-formes pour rester en contact avec les élèves et leur fournir des cours et des exercices en ligne, pendant le confinement. (CNews)
#ContinuitePedagogique #ASE #Hautsdeseine_Yvelines https://t.co/a7yJtKaF41
— hautsdeseinefr (@hautsdeseinefr) April 3, 2020
Selon le ministre de l’Education Nationale «5 à 8%» des élèves français auraient perdu le contact avec leur professeur depuis la mise en place du confinement.
Il faut bien craindre que ce pourcentage doit être élevé dans les quartiers les plus défavorisés
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