Michèle Picard : « je ne vis pas chez les bisounours »

Décidément, après LyonMagTV, notre maire a eu droit à un article de plusieurs pages dans le numéro 56 sur Le Nouveau Lyon, magazine et site lyonnais sur l’actualité de l’immobilier, de l’urbanisme et des grands projets dans la Métropole de Lyon.

Bien évidemment, il y a des thèmes sur l’immobilier et l’urbanisme mais on trouve un passage sur la sécurité où l’élue communiste et vice-présidente à la Métropoe, déclare « je ne vis pas chez les bisounours ».

Après l’agression à l’intérieur du collège Paul Eluard, la petite phrase de Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, tombe à pic. Pour l’élue communiste, en terme de sécurité, aucune ville n’est épargnée et selon elle, les chiffres à Vénissieux sont stables voire en baisse. De quels chiffres parle t-elle ?

Et pour argumenter ses propos, elle met en avant qu’en « 2007 des effectifs de la police nationale ont été supprimés », oui mais çà c’était en 2007, 15 ans plus tard, il y a eu une augmentation des effectifs de la police puisqu’en 2021, 135 policiers nationaux supplémentaires ont été affectés pour la circonscription de sécurité publique de Lyon (Bron, Caluire-et-Cuire, Chassieu, Décines, Ecully, Feyzin, La Mulatière, Lyon, Meyzieu, Oullins, Pierre-Bénite, Rillieux-la-Pape, Saint-Fons, Sainte-Foy-Les-Lyon, Saint-Priest, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Villeurbanne).

C’est sur, elle ne vit pas chez les bisounours et certains de ses opposants ont prétendu lors des dernières élections, qu’elle n’habiterait pas sur la commune. Après le village gaulois, les bisounours.  En 2014, lors d’un long entretien avec les reporters de la revue Z, Mme Picard considère Vénissieux « comme le dernier village gaulois » . Cette seule phrase exprime beaucoup de chose et il faudrait analyser son sens, et pourquoi avoir choisi le terme village gaulois.

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