Municipales 2020 : la dispersion des voix, favorable aux communistes

Ils ne sont pas aussi confiants qu’ils le laissent apparaître, mais la seule chance à Michèle Picard, de remporter les élections, est la dispersion des voix et l’abstentionniste. LyonCapitale a publié un article, provenant du dossier “Municipales et métropolitaines 2020” de Lyon Capitale n° 796 – Février 2020, qui fait le constat que le nombre de listes et l’éparpillement des voix, serait la voie pour que les communistes remportent les municipales de mars 2020.

Bien entendu, chaque candidat part du principe qu’il a une chance de remporter les élections, sinon, à quoi sert de se présenter. Ce qui est dommageable, est que cette dispersion des électeurs, risque de voir une fois de plus, une majorité communiste aux manettes de la ville. 

Reste à savoir si le bastion rouge vénissian, tombera en 2020. Car après 85 ans de pouvoir, il serait peut-être temps de changer de camp, histoire de voir comment serait géré la ville. En tout cas, un certain nombre d’habitants espère qu’après la chute de Pierre-Bénite et de Vaulx-en-Velin en 2014, la ville sera la prochaine à faire sauter le verrou communiste ?

Mais la sévère critique de la gestion communiste vient du parti des Verts EELV, qui aujourd’hui sont encore dans la majorité mais ont décidé de monter leur propre liste. Sandrine Perrier, tête de liste EELV a déclaré :

« L’équipe est politiquement essoufflée. Elle manque totalement d’ouverture et n’a plus de vision. La ville se sclérose et le ras-le-bol monte dans la population. Les communistes vont être poussés vers la sortie même s’ils ont encore des relais solides dans la ville. Au mieux, c’est le dernier coup, pour eux. »

Des propos qui en disent beaucoup sur la gestion communiste de Vénissieux, puisque Sandrine Perrier, parle d’une sclérose de la ville, alors que Mme Picard, candidate communiste, se contente de nous sortir une liste de son bilan, et de ses futurs engagements, alors que ses amis de la majorité semblent se contenter de parader à ses côtés.

La plupart des opposants parlent d’une paupérisation de la population, et pour se défendre Mme Picard parle d’une « situation qui s’est dégradée à Vénissieux comme dans toutes les autres villes de la métropole ».

Bon c’est déjà bien de le reconnaître, ce qui prouve que la situation sur Vénissieux n’est pas si angélique, comme certains pourraient le penser. Mais Et comme à son habitude, tout ceci serait de la faute de la Métropole, de l’Etat ….

Reste à savoir ce que décideront les électeurs lors du premier tour du 15 mars 2020.

LyonCapitale →Municipales dans le Grand Lyon : Vénissieux, bastion rouge menacé

 

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