Déjà, on a l’immeuble Le Miroir dont le chantier n’est pas encore terminé et les futurs locataires attendent toujours qu’on leur donne les clés, voici que l’on apprend par l’article du Progrès en date du 20 juillet 2018, que la nouvelle cuisine centrale n’ouvrira pas à la rentrée mais plutôt en début d’année 2019. Bon, cela reste une prévision, va savoir si elle sera vraiment prête en janvier 2019.
Mais on a comme l’impression que notre maire avait vu juste, puisque lors de la pose de la première pierre en octobre 2017, en la présence de nombreux élus et partenaires, elle parlait déjà d’éventuel aléa :
A la rentrée 2018, si aucun aléa ne vient retarder les travaux, l’intérêt général sortira, une nouvelle fois, grandi à Vénissieux, et c’est bien ce qui m’importe, au plus haut point
Et bien patatrac, les aléas sont bien là, puisque ce retard de livraison est dû à la liquidation judiciaire de deux entreprises travaillant sur ce chantier
8.8 millions d’euros, c’est le coût de cette cuisine centrale, tant évoquée par Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux qui face aux critiques de l’opposition avait répondu que c’était un investissement et non un coût :
J’ai envie de leur répondre : vous vous trompez de cible, et vous vous trompez de mot. La construction de cette nouvelle cuisine centrale n’est pas un coût, mais un investissement.
Ah, les politiques, toujours entrain de tourner les choses à leur avantage !!!
Concernant le financement de cette cuisine, l’Etat y contribue à hauteur de 1,2 millions d’euros et Mme le maire tenait à le préciser, heu je tiens à lui quand même à lui faire rappeler que c’est de l’argent public donc nos impôts. C’est dans le cadre d’une subvention que l’Etat a reconnu la notion d’intérêt général du projet. Ouais OK mais pourquoi l’Etat précise certaines conditions pour la DPV (ex DDU)
- entrer dans le cadre des actions prévues dans le contrat de ville et dans le périmètre d’intervention de la DPV.
- doivent se situer dans les quartiers « « politique de la ville », mais potentiellement également dans des zones à la périphérie de ceux-ci, dès lors que, conformément à la logique de « quartier vécu », ces équipements et actions profitent aux habitants des quartiers « politique de la ville ».
- concerner les domaines suivants : éducation, de la culture et des nouvelles technologies ; emploi et du développement économique ; santé ; sécurité et social. Un accent a été porté ces deux dernières années sur les travaux de réhabilitation des bâtiments scolaires. (Dotation Politique de la Ville)
C’est sur que, cet argent aurait pu servir à d’autres choses qu’à la construction d’une nouvelle cuisine à 8.8 millions d’euros.
Mais bon, pour la nouvelle cuisine qui pourra fournir 6 000 repas par jour, il faudra encore attendre quelques mois en espérant ou en priant Dieu, qu’il n’y aura pas d’autres aléas.
Rappelons quand même quelques chiffres qui nous feront réfléchir sur la gestion de la ville :
En progression (+1,7 %), les charges de personnel se montent à 61,5 millions, soit 67 % des dépenses de fonctionnement (+ 0,9 %). La baisse des subventions aux associations se poursuit : – 5,2 % (Le Progrès)
Lire l’intégralité sur le budget de la ville sur le site du Progrès → Un budget à 111 millions pour passer le cap de 2018
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