Pour les candidats aux élections présidentielles la course au parrainage n’est pas encore terminée puisqu’il reste encore quelques jours avant la clôture des candidatures.
Et la question que l’on se pose, qui nos élus ont parrainé ? A ce jour M. Blein, député de la 14ème circonscription du Rhône n’a pas encore donné son parrainage, tandis que M. Boumertit sans problème a fait son choix sur M. Mélenchon, rien de plus normal, le conseiller métropolitain et adjoint à l’insertion, la formation et le GPV à la ville de Vénissieux est le représentant du parti de gauche.
Mais à ce jour, on ne sais pas si Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, ainsi que celui des conseillers métropolitains du Rhône ont fait leur choix. Donc attendons la clôture des parrainages afin de connaître leur décision.
Mais comme le parti communiste français soutient M. Mélenchon et que Mme le maire a déclaré que celui-ci était son candidat aux forceps, et qu’elle votera pour lui, il serait normal que son parrainage aille sur ce candidat. Mais vous me direz, que M. Mélenchon a de fortes chances d’avoir les 500 signatures, même sans celui de certains de nos élus.
Car aujourd’hui pour pouvoir se présenter, un candidat doit réunir non plus 100, mais 500 signatures d’élus provenant d’au moins 30 départements différents (50 signatures maximum par département).
Les élus suivants sont habilités à parrainer un candidat :
- Les députés, les sénateurs et les représentants français au Parlement européen ;
- Les maires (maires, maires délégués des communes déléguées et des communes associées, maires des arrondissements de Paris, de Lyon et de Marseille) ;
- Les présidents des organes délibérants des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération, les présidents des communautés de communes ;
- Les conseillers de Paris et de la métropole de Lyon ;
- Les conseillers départementaux et régionaux ;
- Les conseillers territoriaux de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
- Les membres élus des Assemblées de Corse, de Guyane, de Martinique, de la Polynésie française, des Assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie et de l’Assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna ;
- Le président de la Polynésie française et le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ;
- Les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger.
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