En 2021, le parlement a adopté définitivement un texte destiné à lutter contre l’usage détourné, notamment chez les jeunes, du protoxyde d’azote, un gaz dit « hilarant », qui peut être dangereux et qui a tendance à prendre de l’ampleur parmi la jeunesse notamment les collégiens et lycéens. La technique consiste à inhaler le gaz euphorisant que ces bonbonnes contiennent après l’avoir transféré dans un ballon. Ce phénomène apparu dans les années 2000. a selon l’observatoire français des drogues et des toxicomanies prit de l’ampleur chez les jeunes, sans qu’ils soient vraiment conscient des risques sur leur santé alors que la prise du protoxyde d’azote peut développer des troubles neurologiques graves, après seulement quelques mois de consommation.
Sur Vénissieux, on trouve parfois des cartouches sur les trottoirs ou sur les pelouses, ce qui prouvent une augmentation de l’utilisation du protoxyde d’azote. France3 et Expression Vénissieux ont récemment publié leur article sur ce phénomène qui est loin d’être marginal.
Le journal vénissian Expressions, subventionné par la ville de Vénissieux à hauteur de 610 000 euros a interrogé M Gautin, élu communiste en charge de la sécurité qui déclare que la ville « fait tout ce que nous permet la réglementation pour interdire ce produit. »
Autant dire qu’il y a très peu d’actions de communication de la ville pour informer la jeunesse des dangers du gaz hilarant. Pourquoi la ville ne lance t-elle pas une grande campagne d’affichage pour dénoncer les ravages de ce gaz auprès des jeunes, elle en a la possibilité, puisque des grands panneaux d’affichage sont à sa disposition pour informer les vénissians.
Ce gaz n’est pas sans risque et dans les hôpitaux, les services de neurologie admettent de plus en plus de jeunes patients intoxiqués pendant des soirées festives au protoxyde d’azote.
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