Le PS aurait-il l’intention de monter en puissance son opposition envers la majorité actuelle. Il se pourrait bien avec cette annonce que vient de publier Le Progrès daté du 09 avril 2016 et dont VénissieuxInfos avait publié un article sous le titre « Le PS veut son Expressions » Mais avant d’aller plus loin, essayons de voir qui est vraiment Expressions.
Et bien la réponse est dans Le Progrès de ce lundi 09 avril ou un article est consacré à l’éventualité que le groupe des élus socialistes et républicains vénissian saisisse le tribunal pour avoir la parole dans Expressions. C’est lors du conseil municipal du 14 mars 2016 que Lotfi Benkhélifa a précisé son intention de saisir le tribunal administratif.
nous tenions à informer l’ensemble du conseil que nous demanderons au tribunal administratif de se prononcer.
Expressions est largement financé par la ville de Vénissieux dont la subvention pour 2016 est de 610 000 euros. Selon Le Progrès, ce journal bimensuel a été créé en 1990 et diffusée à 32 500 exemplaires. Une équipe composée de 10 personnes dont 7 journalistes. 85% de son budget vient du financement de la ville et 14% des recettes publicitaires. Le prix de revient d’un numéro est de 0.98 € et une année de fonctionnement de la régie autonome personnalisé revient à 20.29€ par loyer fiscal vénissians. Prenez tous votre calculette 🙂
Mais que réclame, le parti socialiste vénissian :
de réserver aux groupes politiques un espace pour qu’ils puissent s’exprimer comme la loi leur permet dans le journal Expressions et sur le site ville-venissieux.fr
Face aux critiques, Mme Picard avait déclaré en 2015
Ce journal n’est en rien un organe de propagande, aucun article n’est relu. C’est un pilier de la démocratie de proximité. Il est réalisé par des journalistes titulaires de la carte de presse qui, à ma connaissance n’est pas attribuée par la mairie.
Ca c’est de l’argumentaire. Soyons sérieux.
Admettons que ce journal soit totalement indépendant, on ne peut pas nier que dès 1990 le directeur de publication était, André Gerin (PCF), ex maire de Vénissieux. Puis ce fut Mme Yolande Peytavin (PCF), adjointe à la ville de Vénissieux, et Mme Sylvaine Charpiot, ancienne journaliste de Point du Jour et de l’Humanité, qui vient de prendre récemment sa retraite. Aujourd’hui la directrice de publication est Christiane Brundu qui semble t-il a fait partie du comité de soutien de André Gerin en 2000 présidé par Guy Fischer, et élue déléguée en 2015 du conseil de quartier Charréard – Max Barel. Autre petite précision donnée par Le Progrès, au sein du Conseil d’Administration, siège six élus de la majorité et cinq représentants de la société civile. Qui sont-ils ?
Mais le pour le chef de file du PS à Vénissieux Lotfi Benkhélifa, la loi est claire :
…lorsqu’une commune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d’information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, un espace est réservé à l’expression des conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale”.(L.2121-27-1 du CGCT)
Le groupe des élus socialistes et républicains a envoyé une lettre recommandée à Mme le maire le 10 février 2016 et selon Lotfi Benkhélifa :
En cas de réponse négative, ou en l’absence de réponse de votre part dans les deux mois à compter de la réception de la présente, nous engagerons un recours au tribunal administratif de Lyon.
M. Girard (Divers droite) suivra t-il les « pas » de M. Benkhélifa et se lancera lui aussi dans un recours ?
L’affaire ira t-elle devant le tribunal administratif de Lyon ?. Un nouvel épisode dans la « guerre des mots » que se livre le PCF et le PS à Vénissieux.
Source : LeProgres.fr
Je m’inscrits totalement dans l’intention d’une plainte via le tribunal administrative. Il est écrit dans l’article que j’ai lu très attentivement à propos du journal « Expressions » qui cite les propos de Mme Picard:
» Ce journal n’est en rien un organe de propagande, aucun article n’est relu. C’est un pilier de la démocratie de proximité. » Soit mais qu’est-ce alors la proximité sinon l’opposition qui fait son boulot de… proximité justement, quand il approuve ou à l’inverse quand il s’oppose aux choix, aux orientations ou aux décisions qui sont prises par la majorité en charge des affaires courantes?
Ne sont-ce pas ici les règles élémentaires d’une démocratie qui se respecte?
Par ailleurs il est fait état (dans ce même article) du budget(600 000€) alloué au journal qui se répartit comme suit: « 85 % proviennent de la subvention de la Ville et 15 % des produits de la publicité ». Par conséquent cet argent provient d’une grand partie de la poche du contribuable si je ne m’abuse et si censure il y a, force est d’en dénoncer, il me semble, d’une éventuelle mainmise arbitraire sur un produit à caractère d’utilité publique ou démocratique ……………………….
Depuis 2009 par ailleurs, je faisais régulièrement appel au bon soin du journal pour obtenir des encarts publicitaires qui visaient à informer les vénissians du bien fondé de mon activité qui propose un service de proximité plus particulièrement utile à nos concitoyens puisqu’elle assure une permanence 7j7, 24h/24 et pratiquement toute l’année pour les incidents et autres urgences survenues.
J’ai connu et travaillé avec le chargé de publicité Bernard MÔ jusqu’à son départ à la retraite puis avec son successeur, à qui j’ai même acheté des encarts dans diverses autres parutions vénissianes sans demander mon reste et sans discontinuer toutes factures honorées, jusqu’à ce jour fatidique, le 31 mars 2015 qui vit cette lettre ouverte des plus courtoise adressée à Mme le maire nouvellement élue, atterrir sur le bureau de ce monsieur pour qu’il l’a publie et dans laquelle j’invitais notre édile à rallier tous les courants politique de la ville qui lui permit de sortir du marasme et du mécontentement. Pensez donc, c’est le silence total depuis qui m’a fermé les portes du bimensuel. Que penser aussi : oubli ou mal intention?
Où est la liberté d’expression et que devient-elle quand elle sert les uns contre le détriment des autres?
la parole se libère du 31 03 15
Je suis d accord avec Lotfi ! Si en plus il y a un article de loi qu attend la mairie ? Je connais d autres villes où l opposition a le droit d expression