Décidément, le mot réhabilitation est souvent employé dans notre ville, après les réhabilitations des immeubles, voire la démolition de certains, puis la réhabilitation du collège Elsa Triolet prévue pour 2019, voilà que l’on nous annonce des travaux à la déchetterie de Vénissieux.
Une décision, non de la ville, mais suite à une délibération de la Métropole qui a décidé de faire des travaux sur cette déchetterie datant de 1995. Cette réhabilitation fait partie de la programmation pluriannuelle des investissements (PPI) 2015-2020 votée par le Conseil de la Métropole de Lyon le 6 juillet 2015.
Selon La Métropole, chaque année, elle accueille, 80 000 usagers et traite plus de 5 700 tonnes de déchets et face à l’usure et à une augmentation des types de déchets à traiter, il était plus qu’urgent de procéder à quelques travaux afin de répondre à l’accroissement de l’activité.
Le projet de réhabilitation consiste
- Création d’un quai de déchargement supplémentaire,
- Création de voies d’entrées et de sorties depuis l’avenue Jean Moulin,
- Agrandissement des surfaces de stockages des déchets spécifiques en plateforme haute,
- Création d’une donnerie (espace dédié au réemploi),
- Création d’un local de vie pour les 3 agents d’accueil,
- Mise en place d’équipement permettant l’amélioration du tri des déchets,
- Mise en place d’équipement permettant de faciliter les manœuvres des bennes et protégeant les murs de quais,
- Travaux sur l’existant (reprise des murs de soutènement et des enrobés, sécurisation, création de dalles béton,
mise en conformité de l’assainissement).
Le coût de ses travaux s’élève à 1 000 000 d’euros pour un lancement en mars 2019 et une livraison en octobre 2019. Pendant la fermeture de la déchetterie, les usagers devront se rendre sur Feyzin ou Lyon 7ème. Oups je vous dis pas le nombre d’encombrants que l’on risque de trouver sur les routes vénissianes et Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, demande à ce qu’un « dispositif provisoire de déchetterie mobile soit proposé, pour absorber une partie des déchets ». Car le maire craint de nombreux d’ordures sauvages, et il parait que la municipalité s’éfforçe d’enrayer ces déchets sauvages, avec la collaboration des bailleurs sociaux. M’en dira t-on comme dirait mon ami Bichon !!! 🙂
Et là surprise, notre maire ressort dans son intervention à la Métropole le fameux sondage réalisé par l’IFOP, qui a coûté 26 000 euros, et qui selon Michèle Picard :
« les habitants sont majoritairement satisfaits de l’action des pouvoirs publics, concernant la propreté, avec 63% de retours positifs. En revanche, nous perdons 9 points de satisfaction par rapport à 2012. Il faut noter que la propreté de la ville, est le quatrième sujet de préoccupation des Vénissians, et c’est tant mieux ! Des habitants qui aiment leur ville, la veulent belle, propre et fleurie, tant mieux !»
Oups, zut, j’en ai renversé mon café !!!
A t-elle précisé aux conseillers métropolitains que ce sondage, fort onéreux, a été fait sur 500 vénissians. Je doute qu’elle ait mit cette information à leur disposition.
Ah oui, elle nous a aussi ressorti, les fameuses 4 fleurs délivrées par Conseil National des Villes et Villages fleuris et là attention, je vous le donne dans le mille, notre maire demande à ce que la loi change pour mettre en place la vidéo verbalisation pour verbaliser les méchants qui jettent des trucs un peu partout :
«Il nous faut aussi trouver les moyens d’améliorer notre système de verbalisation des dépôts d’ordures sauvages, c’est pourquoi, je souhaite une évolution de la loi, pour permettre l’utilisation de la vidéo verbalisation ».
Bon, on n’en est pas arrivé encore à mettre des caméras à chaque coin de rue, car si c’était le cas, il faudrait des moyens financiers, d’autant plus que ces caméras devraient être mobiles car elles seront vites repérables et car si ce n’est pas le cas, le problème se déplacerait ailleurs.
Soyez le premier à commenter