Le mécontentement des employés des TCL, malgré les deux grèves, n’a pas été entendu par les élus-es du Sytral, et ont donc voté l’allotissement du marché. Concrètement cela signifie que ce ne sera plus Kéolis qui aura la gestion totale, mais le marché sera divisé en deux lots dans le cadre d’une délégation de service publivSP) :
- 1 lot « modes lourds » comprenant le métro, le funiculaire, le tramway dont Rhônexpress, la gestion des infrastructures, l’informatique, la sécurité et le contrôle des titres, pour une durée de 10 ans (2025-2034)
- 1 lot bus, trolleybus et contrôle des titres pour une durée de 6 ans (2025-2030). L’objectif étant de faire correspondre la fin de ce contrat avec la fin des contrats du réseau Cars du Rhône
Cela va sans dire que les communistes ne sont pas du tout d’accord avec le fait de scinder le marché en deux lots, qui via un communiqué, considèrent que ce serait une dégradation du statut des salariés et que l’allotissement ne favorise pas une vision globale des usagers.
Mais pour ne pas fâcher le président du Sytral, qui est aussi président de la Métropole, les communistes ont choisi une sorte de langue de bois pour marquer leur désaccord :
« Pour le vote, nous marquons un désaccord, mais ce n’est pas une rupture. Nous restons en cohérence avec les engagements programmatiques de la majorité»
Genre, ah non, je ne suis pas d’accord, mais nous restons dans la majorité et « en cohérence avec les engagements programmatiques »
Mais que dit Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, et vice-présidente à la Métropole, et bien pas grand chose. Etrange, l’élue communiste, toujours prête à défendre les grévistes et les salariés, n’a publié aucun communiqué, sur l’action des employés des TCL, ni sur ce vote pour l’allotissement du marché.
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