Une nouvelle chaufferie biomasse devrait être construite entre Vénissieux et Saint-Fons afin d’alimenter le nouveau collège ainsi que les futurs logements du quartier Carnot Parmentier, mais la construction laisse perplexe certains élus-es de l’opposition de Saint-Fons mais aussi l’association vénissiane Vénissieux Respire qui a été la première a critiqué le projet. On peut dire que c’est une chaufferie qui fait du bruit, vu les derniers articles parus sur ce sujet.
Nathalie Frier, élue d’opposition et ex maire de Saint-Fons, se pose aussi certaines questions, tout en précisant que lors de son mandat, elle était informée de cette éventuelle construction, du coup, selon l’article du Progrès de ce jour, elle renvoie la balle à son collègue Cédric Ferrapie conseiller municipal d’opposition. La question à savoir, si Mme Frier avait réélue, aurait-elle défendue cette nouvelle chaudière comme le fait actuellement le maire actuel ?
Pour Christian Duchêne, maire de Saint-Fons, « il faut que la chaufferie soit vertueuse. Le choix d’une chaufferie biomasse n’a rien d’anormal » (Le Progrès), mais pour M Cédric Ferrapie, la réflexion n’est pas la même si on lit son intervention lors du conseil municipal :
« Vous me direz peut-être : oh le bois c’est écologique. Je vous répondrais alors : oui en partie. Car on brûle en fait plus d’arbres qu’on n’en replante. C’est le premier problème. Ensuite, second problème : la combustion du bois est la source la plus émettrice de polluants toxiques pour la santé. Je ne suis pas expert, mais les scientifiques s’accordent sur le danger des particules fines, des gaz cancérigènes, et autres composants organiques volatiles toxiques produits (et parfois non filtrés) par ce type de chaudière… La Métropole s’attèle au renforcement de la ZFE, mais implanterait une chaudière polluante ?»
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