On se demande bien à quoi va servir cette concertation décidée par Philippe Guelpa-Bonaro vice-président au climat et à l’énergie à la Métropole dont le but est d’exposer le projet et en discuter avec les habitants d’ici la fin de l’année.
Cette nouvelle chaufferie bio-masse devrait s’installer sur la rue André-Sentuc, à l’Arsenal pour alimenter les futurs logements de la ZAC Carnot-Parmentier à Saint-Fons et le futur collège prévu rue de la République, mais l’emplacement ne fait pas l’unanimité puisque l’association No-Ghetto Métropole, dénonce depuis plusieurs mois, l’emplacement de ce nouveau collège qui selon eux ne favorise pas la mixité scolaire.
Pour la nouvelle chaufferie bio-masse, une autre association vénissiane, Vénissieux Respire, dénonce les rejets de polluants de ce type d’installations et qu’elles seraient plus nocives que le diésel, et le constat serait une aggravation des maladies pulmonaires. Leur argument se base sur des articles publiés dans le magazine Nature, mais aussi sur le site internet de France3 Grand-Est où « une cinquantaine de médecins, professionnels de santé et associations alertent via une tribune de la pollution par le chauffage au bois et les centrales biomasses à Strasbourg. Ils réclament leur arrêt et la mise en place de capteurs dans les zones industrielles. »
Du côté des élus d’opposition de Vénissieux à s’exprimer sur ce sujet, le groupe Ensemble Pour Vénissieux pense que les habitants sont victimes de la pollution visuelle mais aussi des fumées noires provenant de la chaufferie des Minguettes.
Yalcin Ayvali, conseiller d’opposition à Vénissieux, considère que c’est onéreux, polluant, et demande de savoir d’où viennent exactement les ressources
Pour pierre alain l’élue communiste tout ceci n’est que de « la polémique politicienne ». A croire que les élus-es communistes ne font jamais ce genre de polémiques.
M. Ludovic Alméras, président de l’association Vénissieux Respire qui a posté il y a quelques mois un commentaire sur la page FaceBook de Farid BenMoussa, précise qu’il a 3 reprises sollicité une rencontre avec l’élu communiste qui à ce jour n’a semble t-il pas accepté. Ludovic Alméras, précise qu’en tant que personnel soignant, il connaît les problèmes de santé publique liés à la pollution.
Si après cette concertation, la décision de la Métropole maintient la construction de cette chaufferie et qu’une réflexion n’est pas engagés de manière globale à la problématique de la qualité de l’air et des conséquences sur la santé, le président de l’association Vénissieux Respire, envisage de déposer les recours possible pour contraindre la Métropole à procéder à une révision de sa copie sur la question
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