Pour l’association Vénissieux Respire, le message est clair, elle ne veut pas d’une nouvelle chaufferie biomasse sur Vénissieux dont l’implantation est prévue sur la rue Pierre Sentuc, située entre Saint-Fons et Vénissieux, et qui va permettre de desservir le nouveau collège, mais aussi alimenter les futurs logements de la ZAC Parmentier de la commune voisine à Vénissieux.
Le groupe d’opposition Ensemble Pour Vénissieux est aussi contre cette chaufferie Biomasse, qui selon leur déclaration, les habitants sont victimes de la pollution visuelle mais aussi des fumées noires provenant de la chaufferie des Minguettes.
Selon l’association Vénissieux Respire, les chaufferies biomasse seraient plus nocives que le diésel, et le constat serait une aggravation des maladies pulmonaires. Leur argument se base sur des articles publiés dans le magazine Nature, mais aussi sur le site internet de France3 Grand-Est où « une cinquantaine de médecins, professionnels de santé et associations alertent via une tribune de la pollution par le chauffage au bois et les centrales biomasses à Strasbourg. Ils réclament leur arrêt et la mise en place de capteurs dans les zones industrielles. »
Leur demande est simple, ne pas implanter de chaufferie biomasse à proximité d’habitation et de groupes scolaires.
Face à ces arguments soulevés par l’association Vénissieux, Respire, M Millet, adjoint communiste au logement et au développement durable a déclaré dans les colonnes du Progrès, que toutes les agglomérations le développent, et que le fait d’évoquer un article scientifique ne veut pas dire que l’on connaît la réalité de l’impact environnemental des chaufferies biomasses (Le Progrès)
Ah, bon, donc si l’on suit son argument, si tout le monde le fait, donc on peut le faire. Ah ouais !!!
Cet argument de l’élu communiste n’a pas vraiment plu à M. Ludovic Alméras, président de l’association Vénissieux Respire qui a posté un commentaire sur la page FaceBook de Farid BenMoussa, conseiller municipal et membre de l’association
« Comme dirait l’autre : il n´y a pas de fumée sans feux Ce que ne dit pas l´interviewé c´est que j’ai sollicité auprès de lui, à 3 reprises, une rencontre, auxquelles il n´a pas daigné répondre… Pour ma part, je n’ai pas lu juste une étude, je suis soignant et je connais très bien les problèmes de santé publique liés à la pollution et à l´exposition aux fumées des centrales biomasse. Si ce cher monsieur me lit, j´attends une date pour une discussion de vive voix et nous pourrons ensuite réécrire un article plus complet et moins réducteur. »
L’invitation est lancée, M. Alméras attend donc la réponse de l’élu communiste vénissian.
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