Après avoir souhaité les voeux à un grand nombre d’associations, au personnel, et j’en passe, cette fois-ci, il ne restait qu’à affronter la presse pour leur souhaiter la même chose.
En lisant son discours sur son site internet, je me suis dit, et bien je n’ai pas raté grand chose, étant donné la tournure politique de sa longue intervention avec un début pour les remercier d’être venu partager ses voeux à la presse. Autant dire qu’il a fallu attendre un long moment avant qu’elle ne parle du rôle des journalistes, car ils ont eu droit, dès le début de son discours à toutes sortes de questions :
« Avant toute chose, j’aimerais parler des communes, de leurs rôles, et de leur avenir. Il y a matière à s’interroger et s’inquiéter. Que vont-elles devenir, dans cinq ans, dans dix ans ? De quelles marges de manœuvre financières bénéficieront-elles, pour déployer leurs politiques de proximité ? Quelles seront les conséquences pour les habitants, les territoires, pour le principe essentiel de libre administration, et pour la continuité territoriale ? »
Comme si la presse avait les réponses à ses questions. Ensuite, ce fut une plaidoirie contre la politique du gouvernement tout en sachant que M. Macron était dans sa ligne de mire, et à priori le député macroniste Yves Blein qui présente une liste sans étiquette.
Le thème de la sécurité a aussi été abordé, et notamment les tragiques incidents arrivés sur la commune, et pour argumenter son silence, Mme Picard (PCF) a déclaré qu’elle préférait la discretion
« En matière de sécurité, je préfère l’action et la discrétion, aux discours de surenchère et d’instrumentalisation démagogiques. »
Elle a énuméré, les actions menées par la ville, les différents travaux réalisés, et des chiffres en veux tu, en voilà, je pense que les journalistes ont certainement apprécié ce discours qui entre nous sort du contexte des voeux car il a fallu attendre la fin du discours pour enfin qu’elle parle de la presse :
« Les journalistes que vous êtes, connaissent mieux que d’autres la réalité du terrain, la vie des habitants et de nos quartiers. Vous êtes, comme les élus locaux, en première ligne. Le récit que vous en tirez, fait bouger les lignes, et avancer les choses. Il n’y pas de démocratie d’idées, sans un journalisme indépendant, averti, qui met en perspective les informations, ou alors nous basculerions dans une démocratie d’opinion, d’adhésion à l’air du temps, sans discernement aucun. »
Donc, pour Mme le maire, les journalistes sont tout comme les élus en première ligne. Moi, je ne sais pas si notre maire est en première ligne mais ce qui est certains, c’est que les habitants ne sont pas en première ligne mais au coeur des problématiques de la ville et en subissent parfois les conséquences.
Wouep comme dirai Bichon, messieurs, dames les journalistes, faites votre travail avec discernement et en totale indépendance. Peut-être un clin d’oeil et j’imagine qu’elle pensait aux administrateurs de pages des réseaux sociaux ou site internet, qui comme elle l’avait déclaré, se cache derrière un écran pour déverser, parfois de fausses informations !!!
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