Je ne sais pas ce qu’il se passe au sein du groupe Nous, Vénissieux, mais le bateau semble s’enfoncer de plus en plus dans les eaux sombres de la politique vénissiane.
Après Lotfi Benkhélifa, Camille Champavert, Maurice Iacovella et Mustapha Ghouila, c’est au tour de Yalcin Ayvali de prendre la poudre d’escampette, et de quitter le groupe pour se retrouver seul au sein du conseil municipal. Il siègera en tant qu’élu sans étiquette, puisqu’à ce jour il a décidé de ne rejoindre aucun des autres groupes de l’opposition . Encore un départ qui va faire pouffer de rire la majorité communiste.
Démissions successives, et autres, on voit bien que la cohésion du groupe n’était plus au rendez-vous.
Mais pourquoi encore un autre départ ? A ce niveau là, de défections on peut se poser la question sur le mode de fonctionnement au sein de Nous, Vénissieux. Quoiqu’il en soit, l’ex candidat aux élections municipales a pris la décision de reprendre « sa liberté de parole et de porter haut les aspirations des vénissians et défendre au mieux ma sensibilité de gauche ».
Le groupe Nous, Vénissieux ne défendrait-il pas les valeurs de gauche ? C’est sur que l’échec de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement LREM, n’arrange pas l’image de ce groupe.
Le groupe de l’ex candidat Yves Blein, dont le but était de mettre fin à la gestion communiste et qui au départ était le premier en terme de nombre de conseillers-ères au conseil municipal avec 9 élus-es, ne se retrouvent qu’avec seulement trois conseillères.
Avec politesse et en gentleman, M Ayvali remercie « Fazia Ouatah de l’avoir bien accueilli et lui souhaite à elle et son équipe le meilleur ».
En réalité, je ne suis pas certain que l’ambiance au sein de ce groupe était au top, et des points divergents, sont sûrement le constat de ces élus qui ont préféré le quitter, pour retrouver leur indépendance.
Soyez le premier à commenter