ZFE : le député LFI Idir Boumertit dénonce une mesure « injuste et discriminatoire »

La mise en œuvre de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) dans la Métropole de Lyon, qui prévoit l’interdiction de circulation et de stationnement des véhicules Crit’Air 3 dès le 1er janvier 2025, suscite de vives critiques de la part du député La France Insoumise (LFI) Idir Boumertit. L’élu, également conseiller métropolitain, accuse la majorité écologiste dirigée par Bruno Bernard de mener une politique injuste et discriminatoire, particulièrement envers les classes populaires et les petits commerçants, alors qu’il est même élu à la Métropole dans le camps de la majorité écologique. On se demande pourquoi en tant qu’adjoint de la ville, il n’est pas exprimé, que ce soit dans la presse, ou sur les réseaux sociaux ?

Dans une lettre adressée au président de la Métropole, le député demande un moratoire sur l’installation des panneaux de signalisation nécessaires à la verbalisation des infractions. Il affirme que cette mesure, qui concerne 32,92 % des véhicules à Vénissieux, pénalisera durement les ménages modestes incapables de renouveler leur véhicule ou d’accéder à des aides insuffisantes. Le député oublie de dire que la pose de radars de lecture de plaques d’immatriculation, est reportée à 2026,suite à l ‘annonce du ministre démissionnaire délégué aux transports François Durovray

L’élu de la France Insoumise demande ainsi à Président Ecologique de la Métropole de suivre l’exemple d’autres agglomérations, comme Montpellier, qui ont retardé la mise en œuvre des sanctions pour laisser le temps d’élaborer des solutions plus équitables. Il propose que cette période de transition permette également à l’État de mettre en place des aides financières conséquentes, ciblant en priorité les ménages les plus précaires pour leur permettre d’acquérir des véhicules moins polluants.

Tout en défendant l’objectif de réduction des émissions de CO², le député critique une méthode qu’il juge précipitée et inégalitaire, creusant les fractures sociales sous couvert de transition écologique. Face à ces critiques, la Métropole de Lyon, qui maintient son calendrier, devra désormais justifier ses choix et répondre à un débat de plus en plus vif entre urgence environnementale et justice sociale.

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