Christophe Girard : c’est la lutte finale ?

A sa quatrième campagne électorale, Christophe Girard (Divers droite) pourrait même chanter haut et fort le refrain de l’Internationale « c’est la lutte finale » qui a la base n’est pas une chanson mais poème. Mais lui faire chanter ce chant révolutionnaire, serait comme l’achever -lol –

Plus sérieusement, le leader de la droite vénissiane, est en campagne pour les élections municipales de mars 2020, qui cette fois-ci espère bien l’emporter, mais il devra faire attention, non pas à Mme Picard (PCF) mais à M. Blein qui a tenté de faire un large rassemblement mais à l’heure actuelle ne se contente que d’une étiquette, celle de l’UDI avec Maurice Iacovella, et le soutien de M. Mustapha Ghouila, représentant le mouvement Agir de Valérie Pécresse, qui entre nous, ne doit pas avoir énormément d’adhérent sur Vénissieux.

Malgré ses trois précédentes participations aux élections de 2008, 2014 et 2015, le candidat divers droite, ne songe qu’à une chose, prendre le trône des communistes qui tiennent la ville depuis plus de 85 ans.

Certes, en 2014, il a perdu de peu l’élection municipale, puisqu’au second tour de l’élection de 2014, la différence entre les deux candidats était de 955 voix. Après un recours de M. Girard, cette élection a été annulée et aux élections partielles de 2015, Michèle Picard l’a une fois de plus remporté, et le candidat de la droite a une fois de plus perdu avec cette fois-ci un écart de  1 201 voix. Mais selon lui, il aurait pu gagner sans la présence du Front National.

Mais soyons juste, la victoire de Mme Picard, est souvent liée à un taux d’abstention assez élevé sur Vénissieux.

Malgré sa défaite, il a pu rester conseiller municipal de l’opposition et gagner un siège en tant que conseiller métropolitain.

Pour 2020. la situation semble différente, puisque le candidat Yves Blein, espère récupérer les voix de gauche, de la droite et du centre droit, étant donné que l’UDI a investi M. Maurice Iacovella, et qu’il a aussi le soutien de trois adhérents du parti Les Républicains, qui a priori sont sur un siège éjectable puisqu’ils ont quelques soucis avec leur fédération présidée par M. Alexandre Vincendet.

Donc, M. Girard n’a cette fois-ci aucun soutien de l’UDI, et ni du Modem, représenté par Mme Saliha Mertani (conseillère municipale) qui semble t-il songerait à rallier M. Dureau (ex-PS) pour une liste sur Vénissieux.

Une chose est sure, le candidat Girard, veut tout miser sur la sécurité en triplant le nombre de policiers municipaux, ce qui entre nous va quand même faire augmenter la masse de la charge salariale, qu’il n’a cessé de critiquer tout au long de ce mandat alors que son programme n’est pas encore connu, bien qu’il en ait livré quelques détails dans les pages du Progrès :

« Il est en cours, mais on peut d’ores et déjà annoncer qu’on triplera les effectifs de la police municipale si l’on est élu. On réorganisera la mairie, sans baisser les effectifs mais en recadrant le budget. On mettra de vrais moyens matériels et une volonté ».

Alors, il ne reste plus qu’à M. Girard, de continuer à arpenter les rues de Vénissieux, pour nous faire connaitre son programme, mais à l’heure actuelle, il ne distribue aucun tract, qu’aucun site internet n’a été mis en place pour cette campagne, et pas de local. Mais selon lui, ce n’est pas avec un local de campagne que l’on gagne une élection mais avec un programme et de nouvelles idées.

Bon, on les attends toujours !!!

 

 

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