Quelle insecte a piqué M. Girard (Divers droite) conseiller municipal et métropolitain pour utiliser un vocabulaire peu courant dans la vie politique locale.
En fait il revient sur la dernière intervention de Mme Picard, maire communiste de Vénissieux, qui, lors de l’inauguration de la nouvelle cuisine, a déclaré que dès la rentrée la mise en place « d’un menu végétarien par semaine, pour tous, en plus d’une alternative végétarienne à l’élément carné ». Pour être plus clair, des repas de substitution, terme que notre maire évite d’utiliser étant donné qu’elle a toujours été opposé.
Les termes employés sur la page FaceBook, de M. Girard, sont assez violent envers les élus sans bien évidemment les nommer implicitement.
« ils se prostituent pour obtenir nos voix, libre à vous de leur faire confiance, mais sachez que ce sont des marchands de malheur, de votre malheur… »
Pour l’élu de droite, ou plutôt bien à droite, Mme Picard, serait inquiète de perdre la mairie lors des élections municipales 2020, et aurait soi-disant cédé à « une demande communautaire »
Il reste étonné de la décision du maire communiste, qui selon lui, avait une position extrémiste et forçant les enfants à manger. Pourtant, M. Girard n’a jamais condamné le règlement des cantines scolaires ?
Mais l’élu de droite veut notre bien, au point de nous informer que Mme PICARD avec la bénédiction des PS Macronistes se moquent bien de notre bonheur et ne sont que « des marchands de malheur »
On ne peut que constater et déplorer la dureté du langage utilisé par M. Girard, en tout cas je ne sais pas si les élus de tous bords souhaitent notre bonheur ou notre malheur, pour ma part je ne souhaite pas qu’un élu utilisant ce genre de vocabulaire soit maire de notre ville.
Pour se rassurer dans sa logique il reprend les propos de M. Collomd, ex ministre de l’Intérieur, maire de Lyon qui avait déclaré :
« Aujourd’hui, on vit côte à côte. Je crains que demain on vive face à face ».
Le vocabulaire de M. Girard stigmatise une population bien précise :
« L’enjeu est rien de moins que la PAIX, et je le répète, la vigilance et le dialogue est dans l’intérêt de TOUS, musulmans et non-musulmans. »
Comme si les vénissians de confessions musulmanes étaient les responsables de cette situation et de la décision de Mme Picard, mais pourquoi n’a-t-il pas utilisé les termes chrétiens et juives au lieu de non musulman si ce n’est pour montrer du doigt une certaine partie de la population vénissiane. ? On se le demande
Mais ne nous trompons pas, car selon M. Girard, il ne fait pas de politique pour être maire. Ah bon, alors c’est pour notre bien qu’il s’est engagé dans la politique et qu’il se présente systématiquement à chaque élection, en tant que tête de liste, dans ces conditions il aurait pu simplement être sur une liste pour briguer un poste d’adjoint. Wouep comme dirait mon ami Bichon
Avec les termes employés, le slogan de M Girard, ne devrait pas être « Au coin du bon sens pour Vénissieux », mais plutôt au coin de la rue.
Décidément, les politiques sont prêts à tout pour se vendre et récolter quelques voix au passage, et puis récupérer les voix de l’extrême droite, cela ne mange pas de pain.
M. Haddou, vous faites l’exégèse de mes propos à votre sauce avec des interprétations très personnelles et des inexactitudes au regard de mon texte pourtant très clair.
Au passage, je précise que dire que la revendication des repas de substitution à Vénissieux n’est pas communautariste relève de la pure langue de bois et de l’hypocrisie digne des pires politiciens…
J’invite vos lecteurs à revenir à mon post sur ma page Facebook.
Après, nous sommes en démocratie, chacun fera son choix…
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2315445968695349&id=2007141242859158
Il est limpide que votre message et votre position sont tellement clairs que les Vénissieux n’oublieront pas ces propos lors des prochaines élections, la stigmatisation d’une population n’est pas très républicaine
Il est limpide que votre message et votre position sont tellement clairs que les Vénissieux n’oublieront pas ces propos lors des prochaines élections, la stigmatisation d’une population n’est pas très républicaine