Demandeurs d’emploi : des sanctions plus sévères

La grogne des gilets jaunes n’a pas suffit, voici que le gouvernement macroniste a décidé de durcir les sanctions envers les demandeurs d’emploi. Dès le début de l’année 2019 a été mis en place un décret paru fin décembre et dévoilant un durcissement du contrôle des chômeurs, renforcé par rapport à ce qu’indiquait initialement le gouvernement.

Un arsenal de sanctions qui fait déjà polémique du côté de l’opposition de gauche, et de plusieurs syndicats. Le décret paru le 30 décembre détaille donc, en modifiant le Code du travail, les conditions relatives « aux droits et aux obligations des demandeurs d’emploi » ce que la loi de l’été dernier ne faisait pas.

Adrien Quatennens ou Manon Aubry de la France Insoumise ont dénoncé sur Twitter une nouvelle « attaque » d’Emmanuel Macron contre les chômeurs. Donc sans concertation le gouvernement a donc décidé de durcir les sanctions, et bien, on est loin du discours du Président qui est loin de l’écoute des français qui galèrent pour trouver un emploi. A défaut de contredire notre président, il ne suffit pas de traverser la route pour trouver un emploi.

 

Pour Thomas Guénolé, ces sanctions sont inutiles :

Cela prouve une fois de plus que nos politiques sont bien loin de la réalité du terrain. Mais pour Aurore Bergé, c’est une « logique de justice »

Les 9 000 demandeurs d’emploi de notre commune devront être vigilant pour éviter d’être durement sanctionné : 

Selon plusieurs journaux voici les cinq mesures que le gouvernement a mis en place 

  • 1. Radiation en cas d’oubli d’un rendez-vous
    • Un demandeur d’emploi qui ne se rend pas au rendez-vous prévu à Pôle emploi encourra désormais un mois de radiation des listes, alors que jusqu’ici la sanction était élevée à deux mois, alors que la sanction évoquée au préalable prévoyait de réduire la durée à quinze jours. Si deux rendez-vous sont manqués, la radiation s’élèvera à deux mois, puis à quatre au troisième rendez-vous raté.
  • 2. Allocation coupée en cas de refus d’offres « raisonnable »
    • Dès le premier manquement à la recherche d’emploi, l’allocation sera désormais supprimée, et non suspendue temporairement comme cela avait été évoqué. Le manquement est estimé lorsque deux offres d’emploi dites « raisonnables » ont été refusées par le demandeur d’emploi.
  • 3. Refuser un emploi mal rémunéré devient interdit
    • Un emploi considéré comme pas assez rémunéré par le chômeur ne pourra désormais plus être refusé. Le texte « abroge la définition du salaire antérieurement perçu qui était pris en compte pour déterminer l’offre raisonnable d’emploi », autrement dit il ne sera plus possible de refuser une offre d’emploi au motif que le salaire est inférieur à ce qu’il touchait avant.
  • 4. Les sanctions décidées par Pôle emploi
    • Jusqu’ici, « le contrôle de la recherche effective d’emploi et sa sanction étaient légalement du ressort de la direction régionale du ministère du Travail  », désormais Pôle emploi pourra décider des sanctions appliquées aux chômeurs.
  • 5. Un journal de bord numérique à tenir
    • Un nouveau dispositif sera lancé à la mi-année et expérimenté dans deux ou trois régions durant un an : les demandeurs d’emploi devront inscrire dans un journal de bord en ligne leurs démarches de recherche d’emploi.

Lire l’intégralité de l’article sur www.lunion.fr

 

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