L’image de ces deux élus tout sourire, vous risquez de ne plus jamais la revoir, l’époque de la bonne entente est révolue, et comme par hasard, tout ceci à 5 mois d’une élection cruciale pour le PS.
M Dureau, conseiller municipal, qui est récemment sorti du groupe socialiste Ensemble Pour Vénissieux, n’en finit pas de nous surprendre. Mais malin comme un félin, il a pris les devant, et avant de se faire exclure, a préféré démissionner du parti socialiste. Un parti qui n’arrête pas de s’enfoncer. Et on peut se demander qui se sera le prochain à rendre sa carte du PS. Et pourquoi pas une démission en lot des adhérents PS vénissian et là ce serait la cata, la cata, la catastrophe, pour ce parti qui n’a vraiment plus la côte auprès des électeurs.
Une situation qui semble bien arranger les affaires électorales du parti communiste local.
Pour des calculs politiques où l’on a l’impression que notre avis ne compte pas, le PS aimerait bien une alliance avec le PCF, d’ailleurs des négociations sont en cours à tous les niveaux. Le parti communiste souhaiterait un grand rassemblement de la gauche afin de conserver son bastion et garder les manettes de la ville, et ainsi permettre à Mme Picard de repartir encore pour 6 ans car il est clair que son but étant de se faire réélire. Il est clair que sans alliance avec La France Insoumise, EELV, les chances du PCF d’être au second tour sont très légères.
Et voici que surgit, Zorro, non Dureau qui, finalement a pris la décision de quitter le PS et de monter une liste société civile, mais n’a pas attendu longtemps, pour certain est passé du côté obscur de la force, pour rejoindre le mouvement de Gérard Collomd, grand soutien de Emmanuel Macron.
Mais à ce compte là, que devient le seul opposant de gauche, Lotfi Benkhélia. Après l’avis de la Fédération du Rhône PS, qui a décidé de ne pas valider l’élection du 10 octobre 2019, le conseiller municipal, maintient sa position de ne pas faire alliance avec les communistes, prenant le risque de se faire exclure s’il ne suit pas les directives de la Fédé. De toute façon Mme Picard n’en veut pas.
Comme le précise Lotfi Benkhélifa sur sa page FaceBook, c’est à ne rien n’y comprendre :
« A Grenoble le PS soutien un candidat LERM, à Clichy sous Bois, le maire sortant PS est soutenu par LERM. A Venissieux le PS nous impose de soutenir le PCF pour sauver Villeurbanne. Vous y comprenez quelque chose, à part que l intérêt des partis passe avant l’intérêt des habitants ? »
En cas d’exclusion, quel candidat représentera le PS aux élections municipales, où dans la pire des situations, l’investiture serait-elle donnée à la liste de gauche de Mme Picard ?
Reste l’énigmatique M. Blein qui pour l’instant ne se prononce guère et laisse planer sur la ville, son éventuel candidature qui pourrait être annoncée en novembre.
Autre inconnue dans ces élections, quel sera le vote des 4 300 habitants arrivés à Vénissieux entre 2015 et 2019 ? Ce qui semble certain, est que si le taux d’abstention ne baisse pas, cela arrangerait la position de la majorité actuelle. Donc il serait peut-être temps que les vénissians pensent à s’inscrire sur les listes électorales et de se déplacer en masse pour voter, en choisissant un candidat qui ne parle pas la langue de bois tout en formulant des promesses faites à chaque période électorale.
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