Grève des éboueurs : le bras de fer continue

Une rencontre est prévue pour sortir de la crise de la grève éboueurs, alors que les poubelles commencent à s’entasser dans de nombreux quartiers de la ville. Les employés grévistes dénoncent une baisse de leur pouvoir d’achat et réclament une revalorisation salariale.

Cela fait une semaine que la situation est toujours bloquée et les négociations entre la métropole et l’intersyndicale (Unsa, CGT, Unicat, Sud) n’ont pas l’air d’aboutir. Le 25 mars 2019 le syndicat FO a publié un communiqué qui dénonce ne pas avoir été reçu par le Président de la Métropole qui préfère, les belles rencontres de la Métropole ou le club de la Pétanque de la Croix-Rousse. Pour Force Ouvrière les revendications du collectif des éboueurs et des chauffeurs sont 

  • Augmentation de 200 euros mensuel par agent
  • Non mise en place du mono-ripeur
  • Revue des groupes de congés sur deux mois, juillet et août
  • Maintien de la prime de d’intéressement de février
  • Revoir les conditions de travail

Si aucune solution n’est trouvée, les grévistes pourraient de nouveau bloquer l’incinérateur de Gerland ce mercredi matin et le site internet du Progrès, la grève des éboueurs, entamée le 19 mars, se poursuit et les agents du Collectif à l’origine du mouvement ont décidé de bloquer l’accès au four de Gerland, comme ils l’avaient déjà fait lundi matin, mais aussi celui de l’usine Valorly, à Rillieux-la-Pape.

Une semaine après le début du mouvement social, la situation n’est toujours pas débloquée. Et les négociations, entamées entre la métropole et l’intersyndicale (Unsa, CGT, Unicat, Sud), n’ont pour l’heure pas suffit à dénouer la crise. Il faut dire que ce mouvement social est quelque peu inhabituel puisqu’il a été initié par la base, à savoir un collectif d’éboueurs, encadrement compris, hors syndicat. Dans l’urgence du débrayage, une intersyndicale a déposé un préavis la semaine dernière pour encadrer la grève mais tous les agents grévistes ne la jugent pas légitime.

En ce qui concerne les habitants, certains soutiennent les grévistes et regrettent qu’aucune solution ne soit trouvé alors que les ordures débordent. A ce titre, le bailleur Est Métropole Habitat a fait preuve d’anticipation à Saint-Priest en faisant appel à une société privée. De même sur le secteur de Vénissieux, ou certains bailleurs comme Est Métropole Habitat et Lyon Métropole Habitat commencent à réagir afin de limiter les nuisances en mettant en place un système en intervenant au cas par cas.  Et la Sacoviv ? Heu, à priori, rien n’est prévu, hormis envoyé un sms aux locataires leur demandant de ne pas déposer leurs poubelles.

J’ai beau cherché des infos sur le site de la ville de Vénissieux, rien, hormis que la semaine de la propreté débutera le 06 avril – lol -. Hormis nous informé par le biais de la presse locale, que la ville de Vénissieux est en contact avec la Métropole depuis plusieurs jours, le problème est que depuis plusieurs jours les poubelles s’entassent. 

A l’heure actuelle, il ne reste plus qu’à espérer que le Président de la Métropole débloque la situation afin de retrouver un semblant de propreté dans nos quartiers.

 

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