Lorsqu’une liste est constituée de noms à consonance étrangère, on voit surgir tous les politiques de leur tanière pour déclarer qu’ils sont contre les listes communautaires. Mais lorsqu’une liste est entièrement constituée de nom européen, le communautarisme n’est pas évoqué.
Mais la diversité et la mixité dans les partis politiques, c’est pas encore gagné, il suffit de voir les élus de l’Assemblée Nationale pour s’en rendre compte.
Au niveau local, c’est pratiquement identique, et à l’occasion des élections métropolitaines, il y a de fortes possibilités que cette mixité ne soit pas présente, d’ailleurs il suffit de voir les listes de certains candidats pour s’en rendre compte.
Certes, au niveau municipal, la diversité est uniquement présente dans les quartiers populaires, et encore, c’est souvent pour des postes qui ne sont pas forécement dans l’exécutif, ou alors pour donner une bonne image de la tête de liste.
Pour les listes métropolitaines, c’est kif-kif (pareil) M. Benkhélifa (PS) qui a finalement dû se contenter de rejoindre la liste sans étiquette du député LREM pour les municipales de mars 2020, demande à M. Yann Crombecque, président de la fédération du Rhône du PS, qu’il serait temps de réagir car lors de la présentation des 14 candidats têtes de liste pour les circonscriptions du Rhône, l’élu PS, dénonce une homogénéité et aucun nom à consonance étrangère pour les élections métropolitaines.
La critique ne s’arrête pas là puisqu’il fait le constat que Quentin Picard (PS) neveu du maire communiste de Vénissieux est tête de liste dans 6ème arrondissement de Lyon.
La politique n’est pas un monde bisounours, bien au contraire, de plus on se demande qui sera le candidat PS qui semble t-il rejoindra la liste de Michèle Picard, puisque selon certains médias, un accord PS-PCF est en bonne voie.
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