Le désespoir de Houria

Houria est une femme seule née en 1969 et qui habite sur Vénissieux depuis un peu plus de 20 ans. Elle a trois enfants dont deux majeurs et Jessym âgé de 11 ans, scolarisé dans un groupe scolaire vénissian.

Elle a été expulsée de son appartement avant la trêve hivernale, et se retrouve aujourd’hui sans logement, et la seule solution qu’elle a trouvé afin que son fils puisse avoir un toit est de le faire héberger chez une amie. Une situation inacceptable, comme le sont les expulsions dont on connait le combat que mène le maire de Vénissieux et qui prend chaque des arrêtes anti expulsions

Houria n’a pas attendu le dernier délai pour agir et trouver une solution. Elle a contacté le Réseau Alerte, la CNL, et dit avoir rencontré un certain nombre d’élus dont le maire lors du rassemblement contre la baisse des APL organisé le 14 octobre 2017, par la municipalité, devant le parvis de la Médiathèque Lucie Aubrac, et la seule réponse qu’on lui a donné, c’est qu’il faut attendre la décision du DALO (Commission de médiation – Droit Au Logement Opposable), mais elle vient d’apprendre que la commission a rejetté son dossier.

Certes, elle avait une dette de loyer de 1 600 euros, mais selon elle, le bailleur lui reproche surtout des problèmes de voisinage, alors qu’une pétition en sa faveur a été signée par 7 voisins de son palier. L’impayé n’est pas énorme, et afin de régler sa dette, une demande d’aide financière de 1 000 euros auprès de l’organisme qui gère le FSL (fonds de solidarité pour le logement) a été déposé  mais le bailleur n’a pas accepté et a exigé son expulsion. Concernant ces problèmes de voisinage avec à priori un seul voisin, qui n’en a pas eu !!!, Et pourtant malgré toutes ses démarches, son expulsion a bien eu lieu et on se demande à ce titre ou se trouvait la municipalité, l’assistante sociale, la CNL, et le Réseau d’Alerte dont le but est aussi d’empêcher les expulsions. .

Aujoud’hui, cette mère et son fils, tous deux en situation de handicap se retrouvent sans aucun logement alors qu’elle avait fait plusieurs démarches pour régler sa situation afin de retrouver un appartement. Elle a contacté les élus de la majorité et de l’opposition ainsi que le député de la 14ème circonscription, Yves Blein. Idem pour le CCAS, et la Maison du Rhône qui connaissent bien sa situation.

Face à toutes ses portes qui se ferment, elle a écrit aussi au ministre de l’Intérieur qui bien évidemment, lui a répondu pour lui dire que son dossier a été transmis aux autorités compétentes. Une réponse qui ne l’a guère satisfaite et aujoud’hui elle arrive en fin de course et a peur qu’on lui enlève son fils.

Nous avons décidé d’aller à sa rencontre et d’essayer de comprendre sa situation et de faire une courte interview pour montrer aux vénissians et aux personnes concernées sa détresse et son désarroi.

Pour avoir de plus amples informations vous pouvez contacter M. Kessi au 06 51 90 83 66

 

6 Commentaires

  1. Oui, il y a bien une justice divine (Dieu est plus grand). Vous ferez face à de nombreux problèmes et obstacles dans votre vie, et vous paierez les enfants (ils sont les victimes). C’est ce que vous nous avez fait et notre pauvre père

  2. le bailleur est tout simplement l’opac du Rhône, et l’histoire a commencé avec l’arrivé d’un de ses voisins qui lui en a fait voir de toute les couleurs, et doit surement avoir quelqu’un de sa famille qui travail chez ce bailleur, je tient a dire aussi que la loi DALO lui a été refusé pourquoi ? je n’ai pas la réponse

  3. C est honteux d expulser quelqu un qui plus est juste avant la treve hivernale. Gestion inhumaine de la part du bailleur. Est ce un privé ou un office hlm? La dette n est pas si enorme et une solution devait pouvoir être trouvée. Esperons une solution rapide.

  4. C’est affreux cette histoire. Normalement, les mères seules avec enfants sont prioritaires pour un hébérgement DALO. Comment ça se fait que la commission ait rejeté son dossier ? Impayés de loyers + problèmes de voisinage, c’est le genre de truc qui marque le dossier au fer rouge, ça ne doit pas inciter les bailleurs sociaux a la proposer un logement. J’espère qu’elle peut être hébergée chez des amis ou de la famille pour l’instant, la pauvre !

  5. je suis ecoeuré d’entendre cela dans notre ville en 2017. Je sais pas ce que foutent nos elus mais cest scandaleux. Bravo à ceux qui se mobilisent encore

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