Ce qui est intéressant lors des conseils municipaux, ce n’est pas en soi, le fait d’y assister ou pas, mais plutôt le taux élevé de publication en une seule journée sur le site internet de notre maire, puisque ces interventions sont rapidement postés, par contre, sur les réseaux sociaux, la réactivité est beaucoup plus lente. Alors que l’information circule beaucoup plus vite par ce biais que par un site Web.
Et ne pour ne pas déroger à cette tradition, on a eu droit à plusieurs interventions de Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, sur différents sujets. Bon, pour ne pas changer de discours, la politique macronienne a été critiquée par la première magistrate.
Je ne vais pas revenir sur toutes ces interventions, car primo je n’ai pas que çà à faire, et deuxio, çà commence à me fatiguer de lire tous ces discours, donc je ne retiendrai que celui sur les « Rythmes scolaires ».
Et, oui, elle ne pouvait ne pas en parler, du fait que les parents ont voté en majorité pour la semaine de 4 jours et je pense que notre équipe municipale l’a en travers de la gorge. Michèle Picard, se mets à réfléchir en posant une question :
« La vraie question était-elle liée aux 4 jours et demi, ou aux quatre jours ? Pas uniquement. Les deux enjeux sous-jacents, ça reste aujourd’hui encore, l’intérêt de l’enfant et la qualité du périscolaire ».
Et notre maire fait même de l’ironie et se met à sourire, en attaquant les élus PS, qui étaient selon elle, favorable à la semaine de 4 jours et demi, et qui ont changé leur fusil d’épaule en prônant la semaine de 4 jours.
« L’expression de désaveu exprimée par l’opposition socialiste, dans les colonnes du Progrès, m’a fait sourire. Les mêmes, il y a pile quatre ans, nous vantaient les mérites incontestables, des rythmes scolaires à 4 jours et demi pour les enfants. On allait voir ce qu’on allait voir ». (Michèle Picard)
Ce que notre maire n’a certainement pas capté, ou n’a pas voulu en parler, c’est que la demande pour la semaine de 4 jours ne vient pas du groupe des élus socialistes et républicains, mais des parents d’élèves et d’une partie du corps enseignant.
Ce qui est paradoxal, c’est le don de notre maire d’essayer de retourner cette situation à son avantage, en précisant qu’une concertation et une mobilisation des parents, enseignants et élus aurait dû être mise en oeuvre pour demander des moyens au gouvernement de l’époque :
« Je crois sincèrement que les parents, enseignants et élus, auraient dû se réunir autour d’un seul et même objectif : exiger de l’Etat des moyens financiers, humains, pour développer un périscolaire de qualité, sur l’ensemble du territoire national, quel que soit le rythme retenu ».
Madame le maire oublie qu’en terme de concertation avec les parents, il y a quand même eu une mauvaise gestion de sa part, puisqu’il faut se rappeler que lorsque les parents ont manifesté devant le parvis de l’hôtel de ville, la première magistrate a tout simplement envoyé la police municipale, et n’a pas fait le geste d’aller à leur rencontre pour discuter et voir quelles solutions peuvent être apporter.
La semaine de quatre jours est dorénavant acquise et c’est au service concerné de la municipalité de faire en sorte qu’à la rentrée prochaine, tout se passe bien, que ce soit en terme d’organisation et de coût pour les parents.
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